La révolution industrielle actuelle, apparue avec l'informatique à la fin du 20e siècle, est la troisième que connaît le monde et n'est comparable par son ampleur qu'à la première révolution industrielle de la machine à vapeur à la fin du 18e siècle, et à la deuxième fondée à la fin du 21e siècle sur l'électricité et le moteur à explosion.
Mais cette nouvelle révolution industrielle, du fait de l'omniprésence des réseaux informatiques, se distingue des deux précédentes par l'émergence de petites structures souples qui tendent à supplanter les grandes organisations fortement hiérarchisées pour la distribution des biens et services mais également pour leur production. C'est donc un grave contresens que de croire que cette révolution industrielle de l'informatique peut se résumer par la fin de l'industrie à une tertiarisation de l'économie et les pays qui, comme la France, se contentent de se tourner vers une économie de services en négligeant l'adaptation de leur industrie à cette « iconomie » se condamnent à une inexorable stagnation.
C'est pourquoi Christian Saint-Etienne recommande, afin de rentrer enfin pleinement dans cette troisième révolution industrielle, de restaurer la compétitivité industrielle et la compétitivité fiscale de notre pays, en commençant par résoudre la crise des finances publiques fortement affectées par les dépenses sociales et particulièrement les retraites.
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