Une quarantaine de dirigeants d’organismes de logement social dans lesquels CDC Habitat est actionnaire ou avec lesquels elle est en cours de discussion ont participé à un séminaires ayant vocation à devenir un cycle régulier de réunions.
Parmi les différents participants, plusieurs directeurs généraux de Sem de logement social sont intervenus pour présenter la situation de leur Epl : Bernard Perret (Semcoda), Edouard Pascquelin (Sem Pays de Meaux Habitat), Thierry Sabadel (Sempa) et Agnès Poraszka (Saiemb Logement).
Accompagner le regroupement des organismes de logement social
Les tables rondes ont permis d’aborder les différents modèles de partenariat et la création de nouvelles sociétés pour accompagner le regroupement des organismes de logement social, la construction d’un projet d’entreprise dans le cadre de la loi Elan ainsi que les différents types de montages afin de codévelopper pour mieux construire et rénover.
L’intervention du Président Sermier lors d’une table ronde « grands témoins » à laquelle participaient également la sénatrice et présidente de la Fédération des coopératives HLM, Marie-Noël Lienneman , et le président du directoire de CDC Habitat, André Yché, a permis de souligner les atouts des Sem immobilières dans un contexte où beaucoup d’élus souhaitent conserver et/ou développer des outils polyvalents pouvant intervenir à la fois dans le domaine du logement social, mais aussi de l’aménagement, de l’immobilier d’entreprise, du développement économique et commercial, voire de la mobilité, qui reste un enjeu incontournable à prendre en compte dans l’aménagement des territoires.
Laisser les acteurs locaux s’organiser entre eux
Le président de la FedEpl a par ailleurs rappelé aux dirigeants présents la constitution de la société de coordination Hact France en décembre dernier qui réunit 19 Sem de logement social et compte plus de 22 000 logements.
Marie-Noël Lienneman a émis l’idée de mettre en place des agences régionales de l’habitat regroupant l’ensemble des acteurs parties prenantes, à l’instar des CRHH, mais qui aurait davantage de pouvoir décisionnel tout en permettant aux territoires d’appliquer les décisions en fonctions de leurs outils et de leur spécificités.
Les intervenants ont surtout rappelé qu’il n’y a pas un modèle de regroupement plus efficient que les autres, aussi bien dans le type de modèle que dans le niveau de gouvernance, mais qu’il convient de laisser les acteurs locaux s’organiser entre eux.