Même dans le cadre d’une activité réduite, dans l’optique d’accueillir 18 enfants de personnels soignants, les salariés de la Spl se sont mobilisés. « Cette mobilisation s’est faite de manière naturelle. Nous avons mis en place un dispositif de volontariat tournant pour les personnels qui avaient le plus à perdre financièrement en activité partielle. Nous n’avons pas eu à « réquisitionner » du personnel. Face à cet esprit volontaire, nous avons décidé d’octroyer une prime exceptionnelle correspondant à 400 €/ mois sur un mois complet. Les représentants du personnel ont également joué le jeu avec une participation active et rassurante du médecin du travail. Je ne peux que saluer l’attitude de toute les équipes, opérationnelles et fonctionnelles, durant cette crise », se réjouit Stéphane Eveno.
« Apprendre à travailler différemment »
La rapidité d’adaptation des équipes aura certainement des conséquences sur le futur management. « Nous devons apprendre à travailler différemment », confirme Stéphane Eveno. « Avec des contraintes qui, dans un autre temps relevaient de l’hérésie. Nous travaillons avec des bébés qui sont les humains les plus fragiles, les plus sensibles les plus réceptifs à leur environnement. Nos méthodes professionnelles vont probablement évoluer et nos paramètres de gestion an même temps. Cela peut faire varier notre équation économique. Nous avons la chance d’avoir affiché une gestion rigoureuse et efficace depuis la création de la Spl en 2016. Cela nous permet de bénéficier de la confiance de nos partenaires et surtout de notre collectivité actionnaire et cliente. C’est avec son soutien que nous pourrons évoluer favorablement en gardant toujours à l’esprit notre ADN qui est de servir au mieux notre population ; les enfants et leurs familles », conclut-il. Le chantier de l’après-crise est déjà lancé dans la commune du Tampon.