A travers leurs différentes actions, les Entreprises publiques locales (Epl) initient de nombreux flux ayant des effets économiques et sociaux substantiels sur les territoires. La valeur ajoutée qu’elles créent directement ou indirectement s’élève à 25,7 milliards d’euros, tandis que les emplois liés à leur activité sont estimés à 257 000 partout en France.
Une valeur ajoutée en hausse ayant des effets démultiplicateurs
La valeur ajoutée produite directement par les Epl, s’élevant à 7 milliards d’euros et en hausse de 12 % par rapport à 2016, a des effets démultiplicateurs sur l’économie locale. Les dépenses de fonctionnement – achats courants de biens et services, salaires versés – alimentent la consommation des territoires, tandis que les dépenses d’investissement – acquisition d’équipements – nourrissent l’appareil local de production. Ces flux économiques entraînent une création de richesses indirecte estimée à 18,7 milliards d’euros. La somme de ces valeurs ajoutées atteint 25,7 milliards d’euros.
257 000 emplois liés aux interventions des Epl dans les territoires
Les répercussions sociales de l’action des Sem, des Spl et des SemOp sont importantes. La production de cette valeur ajoutée nécessite l’emploi de nombreuses personnes. En plus des 63 000 fonctions occupées directement dans ces sociétés, l’étude, réalisée à l’aide de méthodes d’évaluation de type « Keynes-Leontief », estime à 194 000 le nombre d’emplois liés indirectement à l’économie mixte locale. Les Epl créent et participent au maintien de 257 000 emplois, souvent non délocalisables, essentiels pour l’économie des territoires.
La forte propension à investir des Sem, des Spl et des SemOp
L’étude témoigne en outre de la propension à investir des Entreprises publiques locales. Conformément à l’ADN de la gamme, les Epl inscrivent leurs interventions dans l’économie locale dans une perspective de long terme. Elles consacrent une fraction très significative de leur valeur ajoutée à l’investissement (70 %), à un niveau nettement au-dessus des autres entreprises du secteur marchand (29 %). Ces dépenses génèrent de nombreux flux économiques mobilisant l’appareil productif local et de nombreux fournisseurs.