Porte-parole de la City Mayors Foundation, Tann vom Hove explique ce double choix : « Les deux villes sont très différentes : l’une abrite le plus grand port d’Europe, l’autre est une ville ouvrière, faisant partie de la banlieue sud de Paris, mais tous deux défendent des valeurs communes (…) Le maire de Rotterdam est un fervent défenseur des principes de liberté, de tolérance et de solidarité inscrits dans la constitution néerlandaise. Le maire de Grigny se bat pour la dignité humaine, le respect d’autrui, la tolérance, la paix et la liberté ». Et les éloges (justifiées) se poursuivent : « Pendant l’épidémie de Covid, les deux maires ont fait preuve d’un leadership exceptionnel, se rendant compte dès le début de la menace que le virus peut faire peser sur les sections les plus vulnérables de la société civile. Ils comprennent également que pour résister à de futures catastrophes naturelles ou causées par l’homme, les villes doivent devenir plus résilientes, structurellement, socialement, économiquement et écologiquement ».
Vision positive dans le combat contre la pauvreté
A la tête d’une des villes les plus pauvres de France, Philippe Rio « a développé une vision positive mais pragmatique dans son combat contre la pauvreté et l’exclusion sociale », explique encore Tann vom Hove, insistant sur les convictions humanistes : « Le maire de Grigny estime que l’éducation est l’un des moyens les plus sûrs de sortir de la pauvreté, et c’est ce qui a attiré notre attention ». Natif de Grigny, Philippe Rio poursuit le même objectif : faire de sa commune un laboratoire de lutte contre la pauvreté. Cette distinction salue un engagement fort et une puissance d’agir, loin du fatalisme. A Grigny comme ailleurs, seul le volontarisme parvient à déplacer les montagnes. Les Grignois (habitants de Grigny) peuvent être fier de leur maire !