Pour rappel, la Médiation de l’eau a été créée en 2009 et s’est développée par la volonté des acteurs institutionnels nationaux représentatifs du secteur de l’eau et de l’assainissement : élus et collectivités territoriales (AMF, AdCF, FNCCR, Villes de France, Amorce), opérateurs publics et privés (FDEI, FedEpl, FNCCR France Eau Publique, FP2E). « Ces institutions ont fait le choix délibéré de s’associer pour constituer un dispositif de médiation de consommation unique à l’échelle nationale : aisément identifiable par tout abonné consommateur ou non, spécialisé dans le traitement des litiges relatifs à l’eau et à l’assainissement des eaux usées, dont la compétence est assurée par le niveau élevé de recrutement, la formation continue et le traitement d’un volume d’activité suffisant (3 900 saisines reçues en 2020 et 1200 avis rendus), fortement mutualisée et financée. La Médiation de l’eau est ainsi devenue de fait une médiation de consommation sectorielle étant désormais accessible à 96 % des abonnés des services publics d’eau en France et DOM-TOM », explique la Médiation de l’eau dans un communiqué.
46 Epl concernées
Le 7 avril dernier, sur proposition du conseil d’administration, l’Assemblée générale de la Médiation de l’eau a officiellement désigné Alain Bellamy, maire de la commune de Clévilliers et président de la SemOp Chartres Métropole Eau, comme représentant de la FedEpl au sein du Conseil d’administration. Cette information concerne au premier chef les 46 Entreprises publiques locales œuvrant dans le secteur de l’eau et de l’assainissement : 17 Spl, 14 SemOp et 15 Sem.