Camille Boulat en sourirait presque : « C’est mon premier emploi ». Mais il faut bien commencer, même si, la concernant, l’épaisseur du parcours initiatique en impose : « J’ai un parcours académique essentiellement juridique : double licence droit histoire à Paris 2 Assas pour le droit et Paris IV pour l’histoire. Ensuite, deux masters 1 : Droit européen et droit international, et un Master 2 en Administration Internationale à Assas ». Un tel parcours est forcément jalonné de stages : « J’ai presque deux ans d’expériences en tant que stagiaire soit dans des administrations internationales (Conseil de l’Europe, OCDE) soit nationales mais avec toujours une composante européenne/internationale : Préfecture de Police de Paris, Assemblée Nationale, Fondation Robert Schuman (Think tank français sur l’Europe). Je suis passionnée par l’Europe et je voulais sortir du cadre stricto juridique pour travailler au plus près des administrations européennes », assure-t-elle.
Le tournant de la loi 3DS
A ses yeux, « l’économie mixte locale est un secteur d’avenir qui prend un essor considérable aujourd’hui. Une vraie force qui mériterait d’être davantage connue, surtout du côté des collectivités locales et territoriales. La loi 3DS va dans ce sens. Elle sacralise le principe d’une gestion souple des Entreprises publiques locales comme outil de coopération territoriale nationale mais aussi européenne », poursuit-elle. Camille Boulat arrive au bon moment, alors que la France occupe la présidence de l’Union européenne mais également les présidences des différents partenaires européens. « Une occasion rêvée pour que la SGI Europe se positionne comme un acteur incontournable face aux décideurs européens ».
Une « Europe plus accessible et intelligible »
Camille Boulat aura à cœur de « rendre l’Europe plus accessible et intelligible, notamment pour ce qui concerne les financements européens. Ils sont un véritable levier pour les Epl. Or, de nombreux préjuges empêchent encore les Epl d’accéder à ces financements… qui peuvent y prétendre comme les autres entreprises. Enfin, j’aspire à renforcer le réseau des partenaires, déjà dense, de la FedEpl. Une véritable force de frappe qui permet à nos adhérents d’accéder à de nombreuses informations », conclut-elle.
