A cette occasion, Patrick Jarry s’est félicité du « dynamisme » de ce partenariat, « qui se traduit par une accélération des initiatives partagées comme l’édition d’un guide commun sur les Epl départementales ainsi que la publication d’une étude sur la convergence entre les Epl et le monde de l’économie sociale et solidaire ». Et de prendre un peu de recul pour mesurer la qualité du chemin parcouru : « Depuis une dizaine d’années, les Epl et la Caisse des dépôts ont su évoluer ensemble pour répondre aux nouveaux défis et attentes réciproques : rémunération et fluidité accrues du capital, investissement de nouveaux champs (énergies renouvelables, action sociale et santé), montages innovants (SemOp, filiales) deviennent des pratiques courantes. Ainsi que le déploiement d’une offre d’accompagnement spécifique dédiée aux Spl, longtemps restées hors du champ d’intervention de la Caisse focalisée historiquement sur les Sem dont elle est actionnaire ».
Défis à venir
Il s’agira dès lors de renforcer ce partenariat, à travers notamment certains dossiers urgents, comme la sobriété foncière et le ZAN (350 Epl métropolitaines et ultramarines) œuvrant dans le domaine de l’aménagement et de l’immobilier. Ou encore la rénovation énergétique des bâtiments publics et privés, les Epl développant une offre globale en la matière. Du côté de la rénovation du bâti scolaire, 60 000 établissements sont engagés dans cette trajectoire de transition environnementale ; 300 Epl sont directement mobilisables pour relever ce défi. La possibilité pour les Sem bailleurs sociaux de disposer de plusieurs Livrets A mobilisera aussi les Epl concernées, avec l’appui de la Banque des Territoires.
