Réduire l’impact négatif et faire durer…
L’économie circulaire repose sur la réduction des déchets, la durabilité des ressources, la conception de produits responsables et l’optimisation des cycles de vie des produits en incitant à la réutilisation, la réparation et le recyclage des biens que nous consommons. Les enjeux auxquels elle répond sont les suivants :
1. Économies locales et autonomie : la relocalisation de la production et la réutilisation de produits favorisent l’autonomie des communautés locales en matière d’approvisionnement.
2. Responsabilité des producteurs : de plus en plus encouragés à assumer la responsabilité de la gestion des produits en fin de vie, ils conçoivent des produits plus durables et mettent en place de systèmes de recyclage.
3. Réduction de la dépendance aux matières premières : L’économie circulaire favorise l’indépendance vis-à-vis des matières premières, ce qui peut améliorer
4. Écologie industrielle : en favorisant les synergies entre les entreprises et les industries pour partager des ressources, des matières premières ou des déchets, l’économie circulaire créée ainsi une boucle plus efficace – moins dépendante aux matières premières et économiquement plus résiliente en cas de perturbations de l’approvisionnement.
5. Réduction de l’empreinte environnementale : minimiser la consommation de matières premières, de manière à assurer une fin de vie vers le recyclage ou la valorisation.
6. Création d’emplois verts : la transition vers une économie circulaire génère de nouvelles opportunités d’emploi dans des secteurs comme le recyclage, la réparation, l’éco-conception ou la gestion des déchets.
Parce qu’elle apporte des réponses importantes aux enjeux liés à la gestion des déchets, à la préservation des ressources, à la réduction de l’empreinte environnementale et à la création de modèles économiques plus durables, l’économie circulaire favorise la transition vers une économie plus respectueuse de l’environnement et plus efficace sur le plan des ressources.
Privilégier les valeurs sociales, l’inclusion et la solidarité au bénéfice de la communauté
L’économie sociale et solidaire (ESS) existe pour avoir un impact positif sur la société tout en maintenant une activité économique viable, plutôt que de maximiser les profits. Les enjeux auxquels elle répond sont les suivants :
1. Gestion démocratique : les entités de l’ESS, telles que les coopératives, les mutuelles et les associations, fonctionnent généralement de manière démocratique, avec une prise de décision collective dans laquelle les membres ou les travailleurs ont un rôle actif dans la gouvernance.
2. Lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale : par les opportunités économiques qu’elle créée, l’ESS vise à améliorer la vie des groupes marginalisés et défavorisés en travaillant à leur inclusion par l’emploi et en fournissant des services sociaux essentiels.
3. Accès aux services essentiels : les organisations de l’ESS fournissent des services tels que la santé, l’éducation, le logement abordable et la finance éthique, contribuant ainsi à leur accès universel.
4. Gestion responsable des affaires : les bénéfices générés sont réinvestis dans l’activité, la communauté ou d’autres projets sociaux plutôt que distribués aux actionnaires. Cela contribue à renforcer l’impact social.
5. Création d’emplois locaux : l’ESS génère des emplois dans les communautés locales pour et dans lesquelles elles agissent, contribuant ainsi à la réduction du chômage et au renforcement des économies locales.
6. Innovation sociale : ce modèle favorise la recherche et le développement de nouvelles approches et solutions pour résoudre des problèmes sociaux complexes.
7. Durabilité environnementale : de nombreuses initiatives mettent l’accent sur des pratiques durables, la réutilisation, la réduction des déchets et la préservation de l’environnement.
Parce qu’elle encourage le développement économique local en favorisant les entreprises et les initiatives ancrées dans les communautés locales, l’ESS renforce la résilience des territoires et des communautés en leur permettant de gérer plus efficacement les crises et les chocs économiques.
Restaurer et revitaliser positivement les écosystèmes
L’économie régénérative incite à intégrer dans la chaîne d’approvisionnement, la régénération systématique des milieux dans lesquels ont été prélevées les ressources en visant un impact positif : rendre plus à l’environnement que ce qui a été pris. Les enjeux auxquels elle répond sont les suivants :
1. Restauration de l’environnement : en travaillant à inverser la dégradation des écosystèmes naturels, à restaurer les effets du prélèvement dûs aux activités humaines sur les sols, les forêts, les zones humides, les rivières et les océans. Ainsi, les entreprises sont encouragées à assumer la responsabilité de la restauration des écosystèmes qu’elles impactent négativement, encourageant ainsi une gestion plus durable.
2. Changement climatique : régénérer les écosystèmes contribue à la séquestration du carbone, à la réduction des émissions de gaz à effet de serre et à la résilience face aux impacts du changement climatique.
3. Épuisement des ressources naturelles : en favorisant la régénération des ressources naturelles, l’économie régénérative réduit la dépendance à l’égard des matières premières non renouvelables.
4. Sécurité alimentaire : l’agriculture régénérative et la gestion durable des terres améliorent la sécurité alimentaire en produisant des aliments de manière plus saine et résiliente.
5. Qualité de l’eau : la gestion des bassins versants, la régénération des écosystèmes aquatiques et la réduction de la pollution contribuent à l’amélioration de la qualité de l’eau.
6. Recherche et innovation : le devoir de régénération encourage le développement de nouvelles technologies, de méthodes agricoles novatrices et de solutions innovantes pour restaurer durablement les écosystèmes.
7. Économies locales et autonomie : les initiatives régénératives favorisent l’autonomie des communautés locales en matière d’approvisionnement, de production alimentaire et de gestion des ressources.
Parce qu’elle pousse l’exigence de l’impact positif encore plus loin, l’économie régénérative implique souvent une collaboration entre les secteurs public, privé, et les organisations à but non lucratif pour répondre à des enjeux qui rassemblent des intérêts économiques divergents mais tous dépendants des ressources de la planète.
L’économie mixte locale est l’opportunité de construire une approche intégrée pour répondre efficacement à un large éventail d’enjeux locaux, en combinant les forces de l’économie circulaire, de l’ESS et de l’économie régénérative. Elle peut favoriser une croissance économique plus durable et équilibrée, tout en répondant aux besoins de la communauté.
Les bonnes pratiques
Jérôme Saddier, président d’ESS France : « « Nous devons aussi bénéficier d’une plus grande intégration dans la commande publique de l’Etat et des collectivités territoriales : des règles existent pour les marchés publics mais encore faut-il les appliquer partout ; au-delà de la commande publique, les acteurs publics doivent surtout réapprendre (sans frilosité juridique excessive) à travailler en partenariat avec des acteurs qui sont essentiels à la vitalité de la citoyenneté, à la cohésion sociale et même à la prise de conscience écologique de notre pays ».
Christian Jorge, co-fondateur & Président de Omie & Cie : « Pour utiliser l’alimentation comme levier d’impact, il faut travailler l’amont agricole. Nous avons décidé d’employer des ingrédients élaborés à partir de matières premières issues de l’agriculture régénératrice. […] L’objectif est vraiment de prioriser l’agriculture qui régénère les sols. Or, parfois, les exploitations bio nécessitent une mécanisation accrue du travail de la terre, qui dégradent davantage les sols […] Nous co-élaborons les recettes des produits avec les fabricants et nous les renvoyons vers nos agriculteurs pour l’achat des matières premières, ce qui permet de leur offrir un débouché pour leur récolte. »
Question : Répondez-y de vous à vous, avec authenticité, puis observez ce que cela vous a fait d’y répondre et ce que cela appelle en vous.
A quel(s) enjeu(x) de ces trois économies engagées la mission de mon Epl répond le plus fortement ?