Découverte du Pôle d’Échange Multimodal au cœur d’Euronantes Gare
Ce projet urbain ambitieux, qui relie les quartiers historiques du nord de Nantes au quartier en pleine expansion d’Euronantes au sud, a été présenté aux 47 participants par Gérard Bacqué, responsable d’opérations chez Nantes Métropole Aménagement, et Delphine Ouvrard, directrice des programmes chez Batinantes. Ces deux experts ont guidé les participants à travers les différentes étapes du projet, mettant en lumière les enjeux de mobilité et de développement durable qui sous-tendent la création de cet espace multimodal.
Divisés en deux groupes, les visiteurs ont exploré le PEM ainsi que le quartier Euronantes, où cohabitent habitants, entreprises et commerces dans un cadre dynamique et innovant. La visite a également permis de souligner l’importance des partenariats public-privé dans la réalisation d’infrastructures urbaines modernes, ainsi que le rôle essentiel des solutions de mobilité dans la cohésion urbaine. Le retour à la Cité des Congrès s’est fait en autonomie, offrant aux participants une meilleure compréhension des enjeux de ce projet transformateur pour la métropole nantaise.
La Culture au service de la ville et de son attractivité : découverte de la Spl Le Voyage à Nantes et la ville de Nantes
Jean Blaise, Directeur Général de la Spl Le Voyage à Nantes depuis sa création en 2011, a présenté le rôle primordial de la culture sous toutes ses formes. Le choix politique de s’appuyer sur le patrimoine, l’art contemporain et l’évènementiel a contribué à redonner de la fierté à un territoire marqué par la fermeture des chantiers navals.
Le Festival « Les Allumés », qui a débuté en 1990, est la genèse de la créativité culturelle de Nantes. Puis l’ouverture du Lieu Unique en 2000. Et enfin, le rapprochement entre Nantes et Saint-Nazaire s’est caractérisé par l’installation d’œuvres d’art pérennes dans le paysage de l’Estuaire. Le Voyage à Nantes a permis, grâce à la Spl, de rassembler au sein d’une même structure les grands sites culturels de la ville, les expositions et festivals d’art contemporain ainsi que le tourisme. En quelques chiffres, la Spl c’est à ce jour, 35 millions de chiffre d’affaires et 350 emplois. Les congressistes ont ainsi pu échanger avec Jean Blaise qui, après plus de 30 ans au service de la ville et Métropole de Nantes, quitte ses fonctions de Direction Générale de la Spl, pour se consacrer à sa passion, la création culturelle.
Les visiteurs ont ensuite déambulé avec deux guides du Voyage à Nantes passionnées pour une découverte de la ville historique et de ses œuvres d’art permanentes à ciel ouvert. Nous retiendrons :
- L’aire de jeux réalisé par l’artiste japonais Kinya Maruyama,
- L’éloge du pas de côté de l’artiste Philippe Ramette
- L’Evasion, une nouvelle histoire des fontaines Wallace par l’artiste Cyril Pedrosa.
Retour sur la visite « Une nouvelle dimension du tertiaire au service de la filière santé »
Les équipes de la Spl Samoa (Société d’aménagement de la métropole ouest Atlantique) et de la Sem Loire Océan Développement (LOD) ont permis aux congressistes de visiter l’aménagement de l’Ile de Nantes, territoire de 337 hectares en mouvement depuis plus de 15 ans, qui se positionne comme un véritable laboratoire in vivo. En effet, pour construire le projet urbain de l’île de Nantes la Samoa a travaillé en étroite collaboration avec l’équipe conduite par la paysagiste Jacqueline Osty et l’urbaniste Claire Schorter, qui se sont inspirées de l’histoire et de la géographie de l’Ile de Nantes, mais aussi des micro-quartiers citadins, après avoir collaboré avec Alexandre Chemettoff entre 2000 et 2010 ainsi qu’Anne Mie Depuydt et Marcel Smets de 2010 à 2016I
Au terme d’une visite pluvieuse, ayant néanmoins permis d’observer le Tripode du Pont Aristide Briand, et de rejoindre le quartier République, par les quais, le long de la base paysagiste, dont le faubourg ancien a servi de référence pour le nouveau quartier république, les congressistes ont pu visiter le chantier de l’immeuble tertiaire GINA, qui devrait être livré dans quelques mois. Porté par la filiale de LOD, Novapole Immobilier, ce projet a été pensé dans une logique de frugalité avec comme objectif de développer l’économie circulaire, de susciter les coopérations et de favoriser les mutualisations. Plus qu’un lieu de travail, il vise à proposer un environnement dédié au bien-être individuel et collectif. Sa cour est un hall d’entrée à ciel ouvert permettant d’accéder aux espaces de travail, tout en étant également un lieu polyvalent et fonctionnel où il sera possible de stocker, décharger et entreposer. Ce lieu accueillera une pause à l’abri de l’espace public, un espace festif ponctuel, d’exposition éphémère des savoir-faire.
Aux étages, un espace extérieur prendra forme à chaque niveau, jardins suspendus, terrasse bois ouverte ou non, chaque espace, par son orientation ou sa dimension, offrira des lieux singuliers permettant de multiples usages aux différents utilisateurs, dont le CHU. Quant à l’histoire de l’île, elle se poursuit avec l’arrivée, d’ici 2026, des 250 000 m2 du futur CHU (Art&Build, Pargade, Sign, Artelia) et d’un parc métropolitain de 14 hectares qui donneront une nouvelle identité au site, voire sa nouvelle centralité.
La Maison du Lac de Grand-Lieu, un centre de sensibilisation aux grands enjeux environnementaux
Direction Bouaye, au bord d’une des plus belles zones humides d’Europe : le lac de Grand-Lieu. Ici, les congressistes ont été accueillis à la Maison du Lac, un centre de visite qui permet au grand public de découvrir toutes les richesses de la réserve naturelle. Propriété du département, la Spl Loire Atlantique Développement en assure la gestion dans le cadre d’une délégation de service public.
Au-delà de l’accès au site et d’une vue privilégiée sur le lac, des expositions permanentes mettent en lumière la biodiversité unique de cette zone humide tout en alertant sur les menaces qui pèsent sur elle en raison du changement climatique. La hausse des températures et la pollution de l’eau compromettent le fonctionnement de ces puits naturels de carbone. Ainsi, la Maison du Lac se transforme en un espace de sensibilisation aux urgences environnementales qui menacent notre patrimoine naturel.