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A la découverte de Saint-Laurent du Maroni

Publié le 4 décembre 2024

Lors de la quatrième journée de la Conférence des Epl d’Outre-mer, Saint-Laurent du Maroni a été mise en lumière. Les participants ont exploré l’histoire et les enjeux de cette ville historique, dont la population est appelée à tripler d’ici 2030.

La 4ème journée de la Conférence des Epl d’Outre-mer s’est déroulée à Saint-Laurent du Maroni, accueillie par Sophie Charles, présidente de la FedReg des Amériques et maire de la ville, et Philippe Laurent, président de la FedEpl et maire de Sceaux. Ce dernier a remercié la maire pour son accueil chaleureux et son engagement en faveur du développement des Outre-mer, ainsi que pour le travail remarquable de la municipalité.

 

Saint-Laurent du Maroni, véritable lieu historique et dynamique, incarne la résilience et l’énergie des territoires ultramarins. Grâce à leur ancrage local, les Epl jouent un rôle clé pour répondre aux besoins spécifiques des populations et relever les défis uniques des Outre-mer.

Les participants ont ensuite eu l’occasion de découvrir la ville en pirogue, et ont été sensibilisés aux enjeux économiques et sociaux liés à la transformation de la ville. Saint-Laurent du Maroni, devrait voir sa population tripler d’ici 2030, devenant ainsi la plus peuplée de Guyane, voire des Outre-mer. L’économie mixte locale représente un levier essentiel pour accompagner cette évolution, notamment dans les domaines de l’aménagement du territoire, du logement, et de la gestion des déchets.

 

Un autre lieu de Saint Laurent du Maroni a été mis à l’honneur : l’ancien bagne de la ville. Construit en 1880, le bagne a définitivement fermé en 1946. Ce site historique pourrait pourtant donner l’impression que certains bâtiments sont encore en fonctionnement.
Les participants ont eu l’opportunité de découvrir les différents quartiers pénitentiaires et leurs baraquements, ainsi que les cellules qui ont accueilli les bagnards. Une visite marquante, notamment celle de la cellule 47, celle du plus célèbre des prisonniers du camp : Henri Charrière, plus connu sous le surnom de « Papillon ».
Par Cécile CONSIGNY
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