Des grandes stations balnéaires ou petits sites en milieu rural, les pôles d’hébergement touristique ont connu ces dernières années de grands chamboulements qui les ont poussés à faire évoluer leur offre. Premier élément d’explication, la multiplication des exigences, tant en matière de sécurité que de confort et d’accessibilité, a forcé de nombreux opérateurs à consentir des investissements souvent conséquents. Parallèlement à la mise aux normes des installations sanitaires et de restauration collective, de véritables zones de services ont été créées pour répondre aux nouvelles attentes de la clientèle. La plupart des campings se sont ainsi dotés d’une salle commune, voir d’une piscine comme le fait actuellement la Sem Semovim dans son camping dit de l’Arquet à Martigues. D’autre part, alors que le pouvoir d’achat des Français est plutôt sur la pente descendante, le camping avec emplacements nus est de moins en moins porteur. Les touristes privilégient en effet de plus en plus les locatifs de type mobil-homes, chalets ou encore les yourtes. Aussi originale que vendeuse, cette dernière solution a fait son apparition chez de nombreux hébergeurs comme la Sem du Bugnon dans le Jura ou la Saga en Poitou-Charentes.
D’autres, comme la Semovim à Martigues sont allés jusqu’à transformer leur camping en centre d’hébergement, pour drainer outre les touristes, une clientèle d’affaires moins saisonnière. L’ancien camping de l’Hippocampe compte ainsi depuis 2007 68 chalets, une offre complète de restauration, une piscine de 200 m2, une salle de remise en forme avec sauna et un centre de congrès.
Dans un tout autre genre, la Sem Socomix, fait quant à elle dans le grand luxe. Gestionnaire de l’Hôtel du Palais pour le compte de la commune de Biarritz, la société a récemment réussi à faire admettre l’établissement dans le très sélect club du comité Colbert. Ses atouts : un bâtiment historique dans un style Second Empire avec accès direct à la plage sauna et spa et un service hôtelier d’excellence.