Adévia, fruit du récent regroupement entre Artois Développement et la Sepac, emploie 90 personnes pour un carnet de commandes d’1,5 milliards d’€ réparti sur l’ensemble du Pas-de-Calais et près de la moitié du Nord. À peine la construction du Stade couvert régional terminée, la Sem se lance dans la réalisation du musée du Louvre-Lens, un projet de 130 millions d’€, pour près de 10 000 m² d’expositions, qui sera livré à la mi-2011. « Le musée constitue un important levier de développement économique et culturel pour la Région Nord-Pas-de-Calais », note Bruno Fouquart, directeur d’Adévia.
Le stade, qui accueillera son 1er meeting d’athlétisme le 10 février prochain sera prochainement rejoint par un vélodrome et un dojo aux normes internationales pour constituer un véritable pôle d’excellence sportif. « Grâce à ces équipements, le Nord-Pas-de-Calais pourrait devenir une base arrière des JO de Londres en 2012 pour l’entraînement des sportifs », espère Bruno Fouquart. Objectif : rendre le territoire attractif tout en amortissant les équipements.
Adévia pilote par ailleurs une trentaine d’opérations à vocation économique représentant au total pas moins de 1 000 ha de zones d’activités à aménager ou restructurer. Tandis que les grandes opérations montrent la capacité de la société à dédier des équipes spécialisées dans un domaine durant de longues périodes, sa stratégie est de répondre à toutes les demandes. Ainsi, ce soutien à l’économie se matérialise également par des investissements dans des opérations immobilières de type pépinière d’entreprises. « Ici, nous sommes vraiment dans notre rôle d’outil public », avance Bruno Fouquart.
Le renouvellement urbain est également au cœur de la mission d’Adévia. L’entreprise participe à la transformation et la création de quartiers, notamment pour le réaménagement de centres-villes. « Ce volet représente à l’heure actuelle 70 opérations et environs 500 ha de foncier dont la vocation sera demain l’habitat », indique le directeur d’Adévia.