Quel premier bilan tirez-vous depuis votre arrivée le 1er septembre dernier ?
Originaire de Bourgogne et après une formation d'école de commerce, je possède 17 ans d'expérience dans le secteur du tourisme et des loisirs où j'ai dirigé différents types d'établissements, privés comme publics. Il est encore un peu tôt pour faire un premier bilan mais Vulcania constitue pour moi une belle nouvelle aventure professionnelle. J'ai été nommé après le décès tragique de Catherine Damesin en début d'année.
Les résultats de Vulcania en 2015 sont-ils bons ?
Malgré les évènements difficiles que Vulcania a connu, 2015 représente un bon cru avec une hausse de 7% de fréquentation, ce qui en fait la meilleure année depuis dix ans avec 344 000 visiteurs. Au-delà de la confirmation du succès de la formule de notre parc d'attraction, ces résultats s'expliquent aussi par le fait que l'Auvergne plaît de plus en plus comme l'atteste son classement en 6e position du Top 10 des régions à visiter dans le monde en 2016, selon le guide LonelyPlanet. 80% de notre public provient de l'extérieur de la région.
Les objectifs de votre nouveau contrat de DSP restent-ils les mêmes ?
Le renouvellement du contrat de DSP de la Sem Volcans a été signé le 6 novembre entre son président, Jean Mallot, et le président de la région Auvergne, René Souchon. D'une durée de 15 ans, de janvier 2017 à janvier 2031, ce contrat nous donne une visibilité économique appréciable et vise un nouveau développement. Les trois missions de base de la DSP restent néanmoins inchangées : être un lieu de médiation scientifique, un parc d'attraction et un moteur pour l'économie touristique locale.
Comment va se traduire ce nouveau développement ?
Il s'agira d'un investissement conséquent de plus de 33 millions d'euros, porté par la Sem Volcans, pour renouveler les animations existantes et en créer de nouvelles comme la simulation d'un tremblement de terre. Pour sa part, la région apportera 5,3 millions d'euros, pour financer en partie la médiation scientifique, notamment à destination du public scolaire. Pour atteindre l'objectif ambitieux de 500 000 visiteurs en 2031, notre projet s'appuie sur trois univers thématiques : le volcanisme, les phénomènes naturels et la terre dans l'espace. Avec toujours la même devise d'apprendre tout en s'amusant !
Propos recueillis par Philippe Pottiée-Sperry