Créée en novembre 1983 pour la construction de logements sociaux, la Semis devient très vite le maître d'ouvrage chargé de la création du port de plaisance « Gardian » doté de 370 anneaux. Dès 1986, ses champs d'actions s'élargissent avec la gestion de deux campings. Deux ans plus tard, son implication dans le tissu local se développe encore. Véritable élément de promotion de la ville, elle prend alors en charge le palais des congrès, les parkings et aires à camping-cars, l'école de voile, le musée Baroncelli, le mini-golf, les terrasses de l'église et, la gestion de l'office du tourisme.
Aujourd'hui, la Semis veut moderniser et agrandir le port. « Le projet "port propre" devrait aboutir en 2009. Il prévoit notamment la mise en conformité de l'ensemble de l'écoulement et du traitement des eaux grâce à la mise en place d'une mini-station d'épuration, détaille Thierry Laurent, directeur général délégué de la Semis. Il sera également équipé, comme l'ensemble des activités touristiques dont nous avons la charge, de sources d'énergies renouvelables, grâce à la mise en place de panneaux solaires photovoltaïques ».
Mais les projets de la Semis ne s'arrêtent pas là : une étude de faisabilité a été entreprise avec la Scet afin d'augmenter la capacité d'accueil du port de 370 à 600 anneaux. «Les besoins dans ce domaine sont réels. Les activités touristiques se développent et l'authenticité des Saintes-Maries de la Mer devient très recherchée. De plus, le seuil de rentabilité pour un port est fixé à 600 anneaux. Il est donc urgent de nous agrandir» rappelle Thierry Laurent. Une autre façon pour ce village, terre de pèlerinage bien connue, de rester fidèle à sa tradition d'accueil.