Les habitués des thermes de Balaruc-les-Bains (Hérault) ne vont pas certainement pas reconnaître les lieux familiers qu’ils fréquentent en longueur d’année lorsque l’établissement réouvrira ses portes dans quelques semaines, courant février. En plus de la maintenance habituelle des installations, les thermes ont entrepris cette année de gros travaux de rénovation. « Nous rénovons la moitié des cabines de soins et les piscines avec notamment la pose d’un nouveau carrelage antidérapant. Nous changeons également le système d’extraction et d’arrivée d’air », affirme Paul-François Houvion dans les colonnes du Midi-Libre. La prochaine saison s’annonce d’ailleurs encore meilleure que la précédente puisqu’à l’examen de la courbe des inscriptions des futurs curistes, une hausse de 8 % est perceptible.
Un petit retour sur 2024
« Le nombre de curistes a augmenté de 6,8 % pour atteindre 50 265, largement au-dessus de la tendance nationale avec des stations peinant à retrouver leur niveau d’avant Covid. Balaruc en revanche voit toutes les activités et prestations de la Société publique locale d’exploitation des thermes (Spleth) progresser. On est globalement sur une hausse historique en 2024 : en plus des cures médicalisées, nous sommes aussi leader sur les cures libres avec 6855 mini-cures, soit + 41,5 % », explique le directeur général. Et comme la bonne santé d’une entreprise consiste à actionner plusieurs leviers à la fois, la Spl a fait feu de tout bois sur la gamme des produits cosmétiques qui affiche + 40 % en 2024, une performance remarquable et remarquée ayant récemment reçu le coup de cœur du jury du magazine Top Santé.
A termes, « une médecine thermale »
Bref, les thermes affichent une aussi bonne santé financière que celle que les curistes emportent avec eux quand ils quittent l’établissement. Le chiffre d’affaire a atteint 39,6 M € contre 36,5 en 2023. La résultante heureuse d’une stratégie payante, le directeur étant toujours à l’affût de ce qui fait désormais la réussite d’un écosystème économique, comme le renouvellement de plusieurs partenariats avec notamment le Muséum National d’Histoire Naturelle ou l’Institut régional du cancer. « L’idée est de s’installer vraiment dans la médecine thermale. C’est notre cheval de bataille », conclut-il.