Le futur immeuble sera situé juste en face du Médipole, un hôpital privé inauguré en 2011. Il sera implanté dans le parc d'activités des Massettes, une zone en fort développement desservie par l'autoroute. "Notre cible, ce sont les entreprises du secteur médical", explique Nicolas Gigot, directeur général de la Saeim. Les entreprises en question ne sont pas encore identifiées ou constituées, mais plusieurs médecins portent le projet EPI Santé (Education, Prévention, Innovation) qui devrait accueillir des activités comme la prévention articulaire. C'est donc un pari sur l'avenir que font les deux Epl. "Un promoteur ne se lance jamais s'il n'a pas au moins 50 % de surfaces pré-commercialisées alors que des Sem sont en capacité de prendre ce type de risque", assure-t-il. Un risque qui se monte quand même à 4,1 millions d'euros et qu'il valait mieux partager à deux.
Une Sci en commun pour la gestion patrimoniale du Galien
Compte tenu de sa destination, le bâtiment de 2 500 m2 construit sur deux étages devait pouvoir proposer des locaux adaptés à la taille des entreprises. Son architecture intérieure sera donc modulable avec très peu de parties communes. Par ailleurs, il ira au-delà des recommandations RT 2012 grâce notamment à l'utilisation de la géothermie pour la production du chaud et du froid. "Et enfin, souligne Jean-Christophe Ailloud, le secrétaire général de la SAS 73, le Galien sera situé en entrée de ZAC, il fallait un signe architectural fort". L'immeuble aura des formes futuristes avec une dominante rouge. Il devrait être livré à la rentrée 2016. La SAS 73 s'occupe plus particulièrement de la construction, la Saeim de Chambéry de la commercialisation. Ensemble, elles ont créé une société civile immobilière, la SCI des Massettes, qui sera chargée de la gestion patrimoniale du Galien.
Stéphane Davin/Naja