Parmi les toutes premières des 300 Epl dédiées à la culture, au tourisme et aux loisirs, Château et Compagnies gère le château fort de Sedan depuis 2009. Année après année, elle prouve la pertinence de l’économie mixte sur ce secteur qui peut se révéler une véritable manne pour le territoire, dès lors que valorisation rime avec innovation.
Alors que les Journées européennes du patrimoine 2017 étaient – signe de reconnaissance – inaugurées par la ministre de la Culture depuis ses murailles ardennaises, le château fort de Sedan était déjà à fourbir ses armes en prévision de la campagne de fréquentation 2018. Avec un axe stratégique majeur : fidéliser la clientèle de proximité. « Bien sûr, séduire de nouveaux visiteurs est une préoccupation de tous les instants. Mais faire du château un lieu d’activités complémentaires qui donnent envie d’y revenir régulièrement est la meilleure façon d’assurer sa dynamique commerciale« , explique la chargée de communication du lieu, Audrey Thillois.
Effroi sur le beffroi pour Halloween !
Le partenariat public-privé sur lequel s’est ouvert un hôtel-restaurant en 2004 dans l’enceinte du château contribue au couplage des fréquentations. Mais la complémentarité de l’offre sedanaise passe aussi par un calendrier d’événements musclé, « toujours connecté avec le moyen-âge », souligne Audrey Thillois.
Outre le festival médiéval qui va sur ses 25 ans (30 000 visiteurs annuels) et un tournoi de chevalerie spectaculaire, le château propose cette année des concerts mensuels dont la première édition – du gospel – a attiré plus d’une centaine de personnes. Dans la cour et tout au long du circuit de visite, la musique sera également l’invitée du château lors de la fête du même nom, tandis qu’à raison de quelques tableaux vivants joués au détour des couloirs, le frisson est garanti pour Halloween (1 000 personnes espérées sur 4 soirées) !
Enfin, la salle des Antiques sera début mars l’écrin séculaire d’une marque de jouet non moins historique avec une exposition de Playmobil® déjà très attendue… Sans compter quelques rendez-vous gastronomiques et le tournage possible, cet été, d’une superproduction américaine dont les caméras pourraient bien contribuer, elles aussi, à conserver ce monument patrimonial à jamais éloigné des oubliettes.