Clermont Auvergne Tourisme ! En trois mots, le nouveau nom de l’office de tourisme de Clermont Communauté dit tout de l’avenir clermontois… Clermont car, fusionnant les 6 offices ou syndicats d’initiatives existants, la stratégie vise d’abord à améliorer l’attractivité de l’agglomération, au rayonnement jugé perfectible.
Auvergne car, bien sûr, ce terme à lui seul évoque tous les attraits d’un patrimoine exceptionnel. Et tourisme car, sur ce territoire dont les 21 communes allient la force d’une métropole aux richesses rurales, ledit secteur représente un formidable levier de développement, avec déjà 3 000 emplois et quelque 300 millions d’euros de chiffre d’affaires, soit près du quart de celui de l’ex-région.
De la capitale régionale à la capitale européenne
Mettant « la souplesse de l’entreprise au service de l’intérêt général », l’office a été constitué en une Spl « dont l’actionnariat public garantit une politique touristique cohérente et concertée, sachant combiner les spécificités des communes », explique le tout premier directeur de l’Epl en question, Vincent Garnier. Avec l’aide des professionnels réunis au sein d’un comité technique, cette « force de frappe harmonisée », fertile en projets innovants, s’élaborera donc selon 4 axes : le tourisme d’affaires et de congrès, le tourisme de santé et de bien-être, qui inclut le thermalisme de Royat et Chamalières, le tourisme sportif et de pleine nature sur les axes extérieurs de la métropole et enfin, le tourisme urbain, appuyé sur le patrimoine, la culture et l’événementiel clermontois.
« Pas question de rivaliser avec Paris, Bordeaux ou Lyon, bien sûr », tempère le dirigeant. « Mais au cœur de l’écrin naturel qui est le sien, la métropole propose des formes de mobilités touristiques exceptionnelles. De la capitale auvergnate à la capitale européenne de la culture, il n’y a qu’un pas que nous avons bien l’ambition de franchir d’ici 2028″, argue-t-il.
Locomotive et symbole de cette prestigieuse dynamique, une nouvelle grande manifestation ouvrira désormais, au début de chaque mois octobre, tous les espaces publics métropolitains aux expérimentations culturelles les plus riches. Son nom ? À lui seul encore, il dit tout de cette grande mise en mouvement collective : « Effervescences » !