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Hauts-de-France

Cyclisme sur piste, l’évidence de Roubaix

Publié le 17 mai 2024

Le directeur général de la Spl Exploitation Vélodrome de Roubaix, Adrien Noppe, évoque l’actualité olympique du vélodrome couvert, avec l’accueil de l’équipe de France et du Japon pour se préparer au sprint final. Dans une ville qui transpire le vélo, avec la célèbre course Paris-Roubaix, il était évident que certains stages préparatoires d’avant JO se fassent en partie sur place.

La piste de Roubaix prête à faire tourner les jambes avant de faire tourner les têtes pour le grand rendez-vous olympique (Photo Wikimédia Commons).

« Ici, vous n’êtes pas n’importe où », sourit Adrien Noppe, DG de la Spl Exploitation Vélodrome de Roubaix. Les pavés du Nord ont formé la légende de la course mythique Paris-Roubaix. Cette course se termine sur le vélodrome à ciel ouvert, à quelques centaines de mètres de celui (couvert) qui accueillera, entre autres, les équipes de France et du Japon dans le cadre du peaufinage de leur préparation. « C’est une ville populaire où le cyclisme au sens large mais surtout le cyclisme sur piste fait partie de la forte identité de la ville. Le vélodrome où se termine le Paris-Roubaix a été construit en 1943 mais il en existait un autre avant, érigé en 1920. Puis le vélodrome couvert a été construit en 2012 », explique Adrien Noppe.

Roubaix a l’habitude des grands évènements cyclistes

Il existe seulement trois vélodromes couverts en France, à Bordeaux, Roubaix et à Saint-Quentin-en-Yvelines, vélodrome nationale où se dérouleront les épreuves olympiques. « Nous avons reçu les championnats du monde il y a deux ans avec 44 nations. Depuis cette date, une dizaine de nations sont venues s’entraîner chez nous. Nous avons l’habitude ce type d’accueil », poursuit le directeur. Le vélodrome n’a donc pas bénéficié d’un lifting pour cette grande occasion. « Nous sommes très régulièrement amenés à accueillir de grandes compétitions. Donc, le ponçage intégrale de la piste, la prise en compte de l’hydrométrie et de la température à l’intérieur du vélodrome, relèvent d’un suivi inscrit dans la durée ».

Un vélodrome bien occupé

Dès sa conception, le vélodrome est né sous la forme d’une Spl ( avec un financement à 55 % de la Région Hauts-de-France, propriétaire de l’équipement, 20 % pour le département du Nord, 20 % pour la ville de Roubaix, ainsi que d’autres ‘petits’ actionnaires publics…). La Spl gère le vélodrome couvert ainsi que la piste de BMX. « Ce vélodrome est bien occupé tout au long de l’année. Les scolaires le fréquentent mais aussi les curieux et les entreprises puisque nous organisons des évènements sur place avec des séminaires qui peuvent atteindre des jauges de 2 000 personnes », affirme Adrien Noppe. Cette multiactivités est la base du succès de la Spl : le vélo comme identité culturelle, le vélodrome comme l’endroit où bat le cœur de cette histoire-là…

Echanges prévus avec les cyclistes

« La Spl permet à la fois d’être dans une réelle dynamique de développement tout en permettant aux élus de garder la main sur ce qui se fait. C’est en tout cas le souhait de Guillaume Delbar, le maire de Roubaix et président de la Spl ». Cette dernière, qui compte 14 salariés, a récemment présenté un projet de développement jusqu’en 2030, mettant l’accent entre autres sur la nécessité d’intégrer à la fois le sport de haut niveau et la pratique amateur. Enfants, scolaires et habitants voudront approcher les athlètes et des entraînements publics sont prévus d’ores et déjà, à des dates à définir. « Nous souhaitons par ailleurs mener des actions sur le handisport, des échanges sont aussi prévus avec les champions dans ce domaine », conclut le directeur. Il eut été malvenu en effet que de tels moments ne soient pas prévus dans une des capitales mondiales du vélo.

 

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