« Être présent pour apporter des solutions en toute confiance et transparence ». Pour son directeur général Vincent Malfère, la mission du Groupe Serl (Société d’équipement du Rhône et de Lyon) dépasse largement les seules opérations d’aménagement ou de construction qui constituent son ADN : à l’heure des contraintes publiques, son professionnalisme, tout comme ses exigences de performance et d’efficacité, doivent savoir se mobiliser au service de projets de territoire. Telle est d’ailleurs la raison qui a progressivement conduit le groupe à déployer plusieurs filiales chargées, qui de l’énergie (Serl Énergies), qui de la gestion immobilière d’opérations complexes (Serl Immo), qui, enfin, du property management (Serl Services). Néanmoins, l’année 2018 marquera, à n’en pas douter, un nouveau degré dans cette dynamique volontaire de diversification.
Quand Serl rime avec culturel
Classée au patrimoine de l’Unesco, la maison du Chamarier entame une deuxième vie en tant qu’équipement muséal, équipement dont le Groupe Serl pourrait assurer la médiation et l’animation culturelle. C’est en tout cas la proposition du groupement d’opérateurs auquel la reconversion de l’espace a été confiée par la Ville de Lyon pour en faire un haut lieu d’interprétation et d’expérimentation au service du patrimoine des Gones. À suivre…
Conjonction d’intérêt pour conjoncture intéressante
Alors qu’elle pourrait bien demain se voir confier les clés culturelles de la maison du Chamarier (lire encadré), l’Epl vient de se porter acquéreur de 5 villages d’entreprises dont les concessions venaient à terme. Pour le groupe, la finalité est précise : « pérenniser les compétences de commercialisation et de gestion développées en interne sur ce type d’équipements », avance Vincent Malfère. Mais la ville a également tout à y gagner, « assurée ainsi de la continuité d’une gestion de ces sites, dans le respect de l’utilité publique », souligne-t-il. Forts de cette même conjonction d’intérêt, d’autres investissements ont été lancés en parallèle, par exemple sur les socles commerciaux de nouveaux quartiers. « Une manière, là encore, de garantir aux collectivités une stratégie commerciale pleinement accordée à leur politique urbaine », explique le dirigeant. Et de prouver combien le groupe a su, avec le temps, s’imposer comme un opérateur complet.