La loi Elan aime les mariages. Elle est à l’origine des épousailles entre la Sibar et Opus, deux bailleurs du désormais ex-Bas-Rhin. « Cette fusion est officielle depuis le 1er juillet 2020. L’objectif est de mener sur le territoire une action plus dynamique en matière d’habitat. A l’origine, les élus des deux structures devaient répondre aux besoins sur leur territoire. La loi Elan nous a obligé au regroupement. Nous sommes allés dans cette direction parce que nous souhaitons garder la maîtrise de l’outil sur le territoire ».
« Le statut de Sem est plus enrichissant »
Comme lorsque l’on passe devant le notaire, il a fallu aux deux partenaires arrêter un contrat : le statut de Sem a eu leurs faveurs. « Le statut de Sem est plus enrichissant. Il répond mieux à la multiplicité des problèmes auxquels les élus doivent apporter des réponses, non seulement sur le logement, mais aussi d’autres qui relèvent du vieillissement de la société ou encore du handicap », poursuit le président. Si la fusion n’a pas été simple à mener, le travail préparatoire a bien anticipé les obstacles pour donner une visibilité à l’avenir. « Nous étions face à deux établissements aux cultures différentes, une Sem et une OPH. Nous avons eu recours à des partenaires extérieurs pour mener à bien ce projet, consultants extérieurs, notaires, avocats, etc. Et nous avons ainsi pu mieux anticiper les difficultés », conclut Etienne Wolf.
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