Plus grand marché de gros alimentaire du quart nord-ouest de la France, le marché d’intérêt national de Rouen fête ses 40 ans cette année. En pleine restructuration pour continuer à assurer la pluralité des circuits de commercialisation dans un contexte de plus en plus concurrentiel, le Min mise plus que jamais sur la fraîcheur et la proximité !
Chaque année, pas moins de 91 000 tonnes de fruits et légumes, 6 000 tonnes de produits de la mer et 7 000 tonnes de produits alimentaires divers y transitent, pour un chiffre d’affaires global de 270 millions d’euros. Une activité conséquente qui fait vivre 61 entreprises totalisant quelque 810 emplois, et alimente un bassin de près de 2 millions d’habitants. Or pour garantir aux cours des halles, aux alimentations, à la restauration et aux supermarchés un large choix de produits de qualité à des prix compétitifs, le Min s’appuie principalement sur les producteurs locaux à qui il assure un débouché stable et direct. Il s’agit pour le directeur du Min, Dominique Haug, de créer « un climat de saine concurrence avec une bonne rémunération du producteur et des conditions d’approvisionnement satisfaisantes du consommateur ».
Après quarante ans de développement autour d’une production régionale de qualité, le Min de Rouen est bien armé pour répondre aux enjeux de développement durable de la filière alimentaire. Outre le souci d’alimentation et de santé, la priorité pour Dominique Haug est de « privilégier des circuits courts ». C’est donc naturellement que le marché a lancé pour son quarantième anniversaire un grand mouvement de promotion des produits de saison et des producteurs locaux.
Parallèlement, le Min travaille continuellement à l’optimisation de sa logistique, en particulier pour faciliter l’approvisionnement de ses clients des centres-villes et des secteurs ruraux. La gestion des déchets, essentiellement des emballages et des matières organiques a également été perfectionnée avec la mise en place d’un système de tri et de recyclage. Enfin « afin de favoriser son inscription dans l’environnement urbain d’une entrée de ville », le Min multiplie les efforts depuis plusieurs années pour traiter architecturalement ses 50 000 m2 de bâtiments et favoriser les espaces verts.