C'est une nouvelle reconnaissance pour GEG, entreprise centenaire devenue Sem en 1986. Actif dans l'éclairage public, la production, la distribution et la fourniture d'électricité et de gaz naturel, l'énergéticien grenoblois a signé en décembre avec la SETE un contrat de plus d'un million d'euros pour alimenter pendant deux ans en électricité la tour Eiffel. Il l'emporte devant de sérieux concurrents comme le géant allemand EON, fournisseur jusqu'alors de la SETE, et affirme la coopération entre les deux sociétés d'économie mixte. Le contrat correspond à près de 7 GW par an, soit la consommation électrique d'environ 1500 foyers. GEG s'était déjà illustrée en devenant le fournisseur de l'Opéra national de Paris (Palais Garnier et Opéra Bastille) qui vient de renouveler son contrat. La recette de ce succès ? « Une énergie verte certifiée, des tarifs compétitifs et un service performant », confie Olivier Sala, son directeur général.
Impliqué depuis 2013 dans les débats sur la transition énergétique, GEG se place comme un acteur clé du développement de l'énergie renouvelable en France. Avec 400 salariés et 159 millions d'euros de chiffre d'affaires consolidé, le groupe est devenu le 6e distributeur français d'électricité et le 4e français de gaz. Cerise sur le gâteau : l'ensemble de ses activités est certifié ISO 9001, et une partie de sa production ISO 14001.
Un spécialiste de l'énergie verte
En optant pour GEG, la société d'exploitation de la tour Eiffel a choisi une entreprise française, mais surtout capable de lui assurer une énergie 100 % verte dès janvier 2015. Si l'énergéticien a passé des accords avec d'autres producteurs EnR pour assurer une couverture nationale, son portefeuille de production en propre s'est largement étoffé au cours de la dernière décennie. Son électricité est désormais issue de sources hydrauliques, mais aussi photovoltaïques et éoliennes. Ses dix centrales hydroélectriques (dont la centrale Fredet-Bergès qui sera inaugurée au printemps 2015) sont complétées par 8 éoliennes, 20 centrales photovoltaïques et 13 mini-cogénérations, soit une production d'énergie durable de plus de 110 GWh/an.
« GEG investit aujourd'hui le secteur de la biométhanisation », ajoute Olivier Sala. Dans un an, le biogaz produit dans la station d'épuration Aquapole de l'agglomération grenobloise sera épuré et injecté dans le réseau de distribution de gaz naturel. Une innovation que mène également la Sem Réseau Gaz de Strasbourg dans la capitale Alsacienne.