En contribuant au développement dans les Landes d'un futur cluster dédié à la construction durable, Domolandes est devenu en un an un nouvel acteur de poids dans le développement économique local. Après un an de travail, la Spl a inauguré en octobre 2011 une infrastructure de pointe, avec cinq bâtiments capables d'accueillir 35 entreprises sur 4 700 m², dont 20 en pépinière et 15 en hôtel d'entreprise. « C'est un site complet avec ses bureaux, sa plateforme technique, sa vingtaine d'ateliers de 50 à 300 m², une salle informatique et un réseau internet de très haut débit via la fibre optique », précise Jean Fone Tchoura, directeur général de Domolandes. Le lieu choisi semble à la hauteur des ambitions des élus et collectivités locales qui souhaitent développer « une politique industrielle forte et porteuse d'emplois » : dans les Landes, à proximité de la station balnéaire Hossegor-Capbreton, à deux pas de l'autoroute A63 qui relie Paris et Bordeaux à l'Espagne et de la future gare LGV de Dax (prévue en 2020), et à une demi-heure de l'aéroport de Biarritz. Objectif : devenir une technopole de référence en France dans le domaine de la construction durable.
Un appel à projet national
Pour attirer des porteurs de projets à fort potentiel, Domolandes a lancé en janvier 2012 la 1re édition du Concours national de la création d'entreprises¹. Les trois lauréats les plus innovants en matière de construction durable obtiendront une récompense de 15 000 euros chacun, « qui se verra doubler par une offre en services s'ils s'installent sur le site », précise Jean Fone Tchoura.
La structure en place bénéficie du savoir-faire des six professionnels de la Spl, dont une comptable, un responsable pépinière, un chargé marketing et communication, un ingénieur en construction durable, une assistante de direction avec une formation de juriste. Le directeur général de la Spl est également un homme de terrain, qui maîtrise les problématiques entrepreneuriales avec une importante expérience en tant que dirigeant. Plusieurs structures régionales de poids participent déjà à la dynamique de Domolandes – qui commence à réunir entreprises, industriels, pouvoirs publics, monde académique, parcs scientifiques et investisseurs – comme l'Université de Bordeaux, et l'Université de Pau et des Pays de l'Adour (UPPA) avec l'école d'Ingénieurs ISA BTP et bientôt le laboratoire de transfert technologique Sylvadour. Avec un budget de fonctionnement d'un million d'euros par an, financé à 70 % par le Conseil général et à 30 % par la Communauté de communes Maremne Adour Côte-Sud, la future technopole décolle.
¹ Détails et inscription sur le site www.domolandes.fr