L’équipe canadienne de concours complet viendra finaliser sa préparation au Pôle du cheval et de l’âne de Lignières/La Celle-Condé, avant les épreuves équestres programmées au château de Versailles. « C’est une manière pour la Spl et département du Cher d’être associés à la fête », se réjouit Jean-Baptiste Lacroix, directeur général de la Spl Les 1000 Lieux du Berry, mais aussi de la Sem Territoria et DG délégué de la Spl Slam Berry. « Nous attendons une délégation d’une quinzaine de personnes, ainsi que cinq chevaux, qui viendront s’installer sur le pôle du 17 au 23 juillet. Nous avons travaillé bien en amont, avec le Conseil départemental du Cher, propriétaire de l’équipement, à cette promotion du pôle. Nous avons eu des contacts avec la Nouvelle-Zélande et l’Australie, c’est finalement une autre grande nation de l’équitation qui nous rejoint, le Canada ». Les puristes apprécieront, les cavaliers canadiens trustant de nombreuses récompenses internationales.
Un pôle dédié au cheval… et à l’âne Grand Noir du Berry !
Face au niveau d’exigence requis pour préparer dans les ultimes jours cavaliers et chevaux à cet évènement unique, on imagine que les Canadiens n’ont rien laissé au hasard. « Nous disposons d’installations sportives de haut niveau, que les grandes nations connaissent et apprécient. Le pôle a plus de vingt ans, nous avons déjà reçu des manifestations internationales où se joue la réputation d’un lieu, d’un équipement ». Un lieu idéal pour la préparation où les cavaliers canadiens auront sans doute la bonne surprise de croiser… l’âne Grand Noir du Berry, qui occupe une place importante dans ce domaine de 140 hectares puisqu’en dehors de certains de ses représentants, un musée lui est dédié, pour valoriser l’équidé.
Un pôle de haut niveau et de loisirs
Les Jeux Olympiques vont apporter ce supplément d’âme à un territoire où le cheval et l’âne font partie du paysage depuis de très nombreuses années. A Lignières, qui compte 1 300 habitants, on veut vivre ce moment avec joie et partage. « Nous disposons sur le pôle d’un hébergement qualitatif. Le cheval est un point d’ancrage pour l’attractivité de notre territoire, une filière s’est créée autour de lui. Sur le site, 250 couchages sont mis à disposition. Les cavaliers canadiens n’auront pas besoin d’autant de lits et leur préparation, dans les règles d’usage de la sécurité, se fera sans pour autant que notre activité classique soit recalibrée », précise le directeur. « Nous sommes un site évènementiel, nous organisons 52 concours chaque année, de plus ou moins grande importance ».
« On verra comment organiser des rencontres avec les cavaliers… »
Est-ce que les habitants de Lignières et de La Celle-Condé auront l’occasion d’avoir des moments privilégiés avec les cavaliers ? Les scolaires pourront-ils vivre des entraînements, approcher les athlètes ? « L’idée est en effet de pouvoir imaginer des moments de rencontre mais la délégation canadienne n’est pas en vacances. On verra comment concilier cette préparation et les envies de la population », explique Jean-Baptiste Lacroix. Une classe cheval existe au collège de Lignières, la curiosité est encore plus grande du côté de ces jeunes-là. « On verra bien comment la délégation canadienne joue le jeu. Je suppose que pour eux aussi, psychologiquement, le fait de sentir cette petite pression est un élément de préparation ». La Spl ne manquera pas en tout cas de valoriser l’évènement. « Nous sommes une trentaine de salariés, nous montons à 70 en période estivale. En interne, c’est une formidable récompense ». Le site ne dispose pas à ce jour de stade couvert mais le projet est en cours. « Nous sommes pleinement investis aussi sur la transition environnementale puisque les stades devant être arrosés pour éviter que les chevaux ne se blessent, nous devons veiller à une gestion raisonnée de l’eau. « Le drainage et la subirrigation des sols équestres font partie des techniques pour améliorer les propriétés hydriques du sol et favoriser sa stabilité. Nous sommes en pointe dans ce domaine, pour éliminer le risque d’un excessif recours à l’eau », conclut le directeur.