Le Min des Arnavaux (Marseille) sera géré par une Spl
« Menu copieux » à Marseille lors du dernier conseil métropolitain (4 juin 2021), assure Gomet’ dans son compte-rendu. On y apprend que la Somimar des Arnavaux, société de gestion du marché d’intérêt national des Arnavaux, va disparaître. La Métropole a proposé lors de cette séance « de la remplacer par la création d’une société publique locale dont la métropole serait le principal actionnaire. Elle récupèrerait ainsi la gestion du Min des Arnavaux et du marché de Saumaty dédié aux produits de la mer ». La Métropole, le Département et la Région ont déjà accordé leur partition pour un plan de transformation des deux sites avec 44 millions pour les Arnavaux et 10 millions d’euros pour Saumaty. « Mais récemment, le directeur de la Somimar Marc Dufour a présenté un projet de plateforme logistique encore plus ambitieux dont les besoins en investissements seraient de plusieurs centaines de millions d’euros. A l’orée des décisions d’investissements publics sur ce projet, la Métropole confirme avec cette nouvelle Spl sa volonté de garder la mainmise sur le site », commente Gomet’.
Un quartier innovant de 80 logements à Royan
Un écoquartier innovant va voir le jour à Royan sur le site des Rullas, le long de l’avenue du Québec. Le groupement composé de la Semdas (Société d’économie mixte pour le développement de l’Aunis et de la Saintonge) et du promoteur Eden Promotion, associé au bailleur social Noalis sera chargé de la mise en œuvre du projet de 80 logements dont 48 en locatif social, 16 maisons en prêt social locatif aidé et 16 maisons en logements libres à prix maîtrisé. « C’est un projet qui me tient à cœur. Il va permettre à des primoaccédants travaillant à Royan de venir habiter en centre-ville », se félicite le maire Patrick Marengo, dans les colonnes de Sud-Ouest (8 juin 2021). Plusieurs années ont été nécessaires à la Ville -de 2012 à 2020 tout de même- pour assurer la maîtrise foncière de ce terrain d’un peu plus de deux hectares. Le projet se distingue par ses caractéristiques environnementales, avec « un système de récupération et de gestion des eaux pluviales, des panneaux photovoltaïques et une attention portée sur le traitement des terres excavées avec un objectif de zéro camion ». Le prix de vente des logements libres sera plafonné à 200 000 euros pour des maisons T4 et 180 000 euros pour des T3. Pour favoriser l’opération, la Ville accepte le principe d’une moins-value. « Le prix de vente du foncier a été fixé à 634 747 euros alors que la collectivité a mis plus de 2,1 millions d’euros sur la table pour acquérir les parcelles. En contrepartie de la minoration du prix de vente, un dispositif de clause anti-spéculative a été mis en place », explique Sud-Ouest.
Brest, une rénovation énergétique ACTEE
La rénovation énergétique des bâtiments publics s’intensifie, notamment à Brest, comme le précise Le Télégramme du 9 juin 2021. Ainsi, 15 groupements de collectivités ont été sélectionnés pour bénéficier d’un soutien financier d’un montant global de 9 M€. Celui du Pays de Brest, coordonné par la Spl BMa, en fait partie. ACTEE est l’acronyme qui désigne le programme phare de la rénovation énergétique des bâtiments publics. Depuis la première édition en 2016, plus de 10 000 communes se sont engagées dans cette dynamique de rénovation en France. Initié en mai 2020, sa phase II vise à renforcer le dispositif. « Dès 2015, Brest métropole s’est attaqué à ce chantier sur son patrimoine bâti. Au total 800 bâtiments sont concernés dont 700 gérés en régie. Cela représente 800 000 m² de gymnases, écoles publiques ou encore de mairies de quartiers. En 2017, les conseils municipaux et métropolitains ont pris la décision de créer BMa SPL, opérateur public de la performance énergétique au service de toutes les collectivités du Pays de Brest qui souhaitent un accompagnement complet dans leurs démarches de rénovation énergétique », explique le Télégramme de Brest. Un an plus tard, la ville de Brest et la Spl ont signé un marché de performance énergétique concernant la rénovation de cinq groupes scolaires publics. « Deux de ces écoles sont aujourd’hui rénovées, deux autres sont en cours de rénovation et les travaux sur le dernier groupe scolaire vont démarrer en juillet ». ACTEE 2 permet d’étendre le rayon avec 42 bâtiments publics identifiés, avec toujours BMa en accompagnateur.
La ZAC Gare-La Vallée se déploie à Amiens
A en croire Le Courrier Picard (10 juin 2021), les engins de chantier « défilent dans la ZAC Gare-La Vallée où les projets lancés et à venir vont profondément changer l’image de ce quartier phare d’Amiens situé aux portes du centre-ville ». La mutation est en effet totale : arrivée prochaine d’une cité administrative, d’un hôtel haut de gamme, de logements, d’une résidence senior, etc. La ZAC Gare-La Vallée comptera 1 000 logements d’ici 2030. « La prochaine grande étape est le début de la construction, d’ici la fin de l’année, de la cité administrative qui accueillera 18 services de l’État, soit plus de 1 000 agents. Juste en face du bâtiment dit Orange Bank situé rue de la Vallée », explique le journal. « Dans le cadre de notre programme Ville autonome en énergie 2050, le bâtiment en question, de 20 000 m², sera 100 % autonome. Ce sera l’un des bâtiments le plus performant du territoire », souligne Martin Domise, président de la Société d’économie mixte (SEM) Amiens Aménagement et de la Société publique locale (Spl) Vallée idéale développement. Les clés du bâtiment devraient être remises en 2023.