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Les Epl dans la presse (27 octobre 2021)

Publié le 27 octobre 2021, par Stéphane Menu

La crise sanitaire a permis à certaines Epl de loisirs de se projeter dans l’avenir, pour mieux l’appréhender. A Lyon Confluence, les bâtiments apprennent à se maîtriser.

Le départ du Vendée Globe, organisé par la Sem Vendée © DR

Le Vendée Globe, ça se mérite !

Vous le savez : le Vendée Globe est une course mythique. Ce que vous ignorez sans doute, c’est qu’elle est organisée par la Saem Vendée ! Dans Ouest-France (22 octobre), l’organisateur donne quelques nouvelles de l’édition… de 2024. « Un tour du monde à la voile en solitaire et sans assistance ne se monte pas en deux mois », explique, à juste titre, le journal. Dans trois ans, ils ne seront plus 33, mais 40 skippers au départ ! « Aujourd’hui, on estime à plus de 45 le nombre de skippers qui rêvent de prendre le départ », souligne Alain Lebœuf, président de la Saem. Et encore a-t-il fallu serrer le frein des demandes, tant il est vrai que les candidatures virtuelles pourraient largement dépassées le seuil des 40 participants. Participer au Vendée Globe est exigeant. « Tous, y compris ceux naviguant sur une nouvelle construction, ou ayant gagné la dernière édition, comme Yannick Bestaven, devront passer par les qualifications. Celles-ci devront obligatoirement s’accomplir sur le bateau qui fera le Vendée Globe, et comporter au moins deux courses en solitaire du championnat Imoca Globe Series : une avant fin 2023, et une en 2024 », explique Ouest-France. Et pour décrocher le Graal, au moins une de ces épreuves devra être terminée en moins de 50 % du temps réalisé par le premier, précise Alain Lebœuf. Par ailleurs, on s’active aux Sables-d’Olonne : des travaux d’aménagement seront lancés « pour que, dans trois ans, tout ce petit monde puisse se retrouver, à 40, pour prendre le départ de la légendaire course en solitaire qui, visiblement, fait de plus en plus rêver », conclut le journal.

Nautiland repart sur les chapeaux de roue

Ce n’est pas parce que les vacances d’été sont finies qu’il faut définitivement ranger les maillots ! Surtout du côté d’Haguenau, dans le Bas-Rhin, où le Nautiland, en travaux depuis juin 2020, a rouvert ses portes le 23 octobre dernier, comme nous l’apprend les Dernières Nouvelles d’Alsace (14 octobre). « Les visiteurs découvriront un centre aquatique entièrement remodelé, toujours plus famille friendly. Oubliez l’ancien ! Certes, les volumes des bassins n’ont pas changé. Les habitués retrouveront leur grand bassin et ses lignes pour les nageurs et le bassin d’apprentissage », écrit le journal. Bref, le Nautiland des années 80 s’est métamorphosé. Plus de 17 millions d’euros ont été injectés pour restructurer en profondeur et agrandir l’équipement. Les atouts ne manquent pas : une rivière aquatique extérieure (chauffée à 29°C) de type Central Parcs, des aires de jeux pour les enfants, de nouveaux jacuzzis extérieurs. Le célèbre toboggan vert a, lui, subi une rénovation, avec des effets lumineux et un compteur de vitesse. « On est vraiment monté en gamme », se réjouit Thierry Lienhardt, le directeur du Nautiland. Covid oblige, le pass sanitaire est obligatoire et la jauge maximale est de 800 personnes. Au plus fort de sa fréquentation, le Nautiland pourra accueillir jusqu’à 1 500 personnes. Cette rénovation permettra aussi de repartir à la conquête d’une nouvelle clientèle. Au début des années 2000, le centre aquatique totalisait 300 000 entrées contre 207 000 en 2018. Sans augmenter les tarifs d’entrée, comme l’assure le directeur de la Sem éponyme.

Comment Nausicaa (Boulogne-sur-Mer) prépare l’avenir

Lui aussi touché par la crise sanitaire, Nausicaa, le plus grand aquarium d’Europe, relève la tête et espère 700 000 visiteurs en 2022, écrit la Gazette du Nord-Pas-de-Calais, dans son édition du 22 octobre. Installé à Boulogne-sur-Mer, Nausicaa ets l’un des fleurons du tourisme dans les Hauts-de-France. Il est plus précisément le 2e équipement le plus visité de la région, après le parc Astérix. L’équipement n’a reçu que 370 000 visiteurs, du fait des fermetures liées à la crise sanitaire, contre 850 000 en 2019. Directeur général de la Sem Nausicaa, Christophe Sirugue, explique le contexte dans les colonnes de la Gazette : « Nous répondons à une délégation de service public réécrite en 2018 avec l’extension du site. Nous sommes aujourd’hui dans un modèle économique très proche d’une entreprise classique puisque 97 % de nos recettes proviennent de nos visiteurs ». Et de poursuivre : « Nous n’avons pas de subvention d’équilibre ou de fonctionnement, en dehors de deux subventions annuelles de 250 000 euros chacune, l’une versée par la CAB (Ndlr, Agglomération de Boulogne-sur-Mer) pour accueillir les scolaires, l’autre par la Région pour accompagner les lycéens ». La crise sanitaire s’est fait sentir sur le chiffre d’affaire, avec une clôture à 13 M€ en 2020 contre 23 M€ normalement. Pour garder le cap, des aides de l’Etat et de la Région ont été sollicitées. Le nombre de salariés a été revu à la baisse (de 250 à 218). Le capital a été augmenté de 4 M€, votée par la communauté d’agglomération du Boulonnais (CAB), pour sécuriser l’avenir.

Confluence (Lyon) met les logements entre 22 et 26 degrés !

Le Moniteur du 22 octobre consacre un article à l’aménagement de la seconde phase de Lyon Confluence, qui fait son chemin avec l’attribution des îlots B1 et C1, au nord de la ZAC, à l’équipe Nexity. « Les 11 bâtiments de cet ensemble déploieront 19 000 m² d’habitations, 12 000 m² dédiés à de l’enseignement supérieur et 2 000 m² de surfaces commerciales et d’activités en rez-de-chaussée », écrit le journal. 60 % de logements seront aidés et abordables, dont un quart en bail réel et solidaire (BRS), et 40 % de logements libres. « Lors du lancement du projet, nous avons mis l’accent sur la question du bas carbone dans la construction avec l’exigence d’atteindre le niveau C2 [du label E+ C-] – 40 % sur l’ensemble des îlots et – 70 % sur quatre bâtiments », assure au Moniteur Maxime Valentin, responsable innovation et développement durable au sein de la Spl Lyon Confluence, aménageur de l’opération. Les matériaux biosourcés et géosourcés, ainsi que l’approvisionnement local, seront privilégiés… sans peser sur le prix de la facture. Particularité du programme : l’édification d’un immeuble frugal. Conçu par Baumschlager Eberle, le bâtiment de logements en BRS, baptisé « 22-26 », offrira une température intérieure comprise dans cette fourchette en degrés Celsius sans apport de chauffage ni de climatisation. Une première en France.

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