La Citadelle d’Ajaccio s’ouvre à la ville
Il y a deux ans, Edouard Philippe, alors Premier ministre, signait un contrat de cession avec la Ville d’Ajaccio pour redonner une seconde vie à l’ancienne enclave militaire. Début juillet, l’ancienne citadelle sera rendue aux Ajacciens, comme le révèle Corse Matin (22 juin). « Une partie des 26 000 m2 de la forteresse génoise agrandira le quartier de la vieille ville. La Spl Ametarra, chargée de son aménagement, a en effet organisé un parcours piéton insolite dans ce lieu chargé d’histoire ». Après plus de cinq siècles d’occupation puis de désertion militaire, le visiteur aura le sentiment d’entrer « dans une cité interdite ». « Nous avons sécurisé ce secteur, explique Diane Lambruschini, directrice du projet pour la Spl Ametarra. Il ne s’agit que d’une toute petite partie de la citadelle. Le reste doit faire l’objet d’un vaste chantier de dépollution, de fouilles archéologiques, de rénovation et d’aménagement avec entre autres, la réalisation d’un tunnel d’accès qui mène au port Tino-Rossi pour permettre à des véhicules type Samu ou camion de pompiers d’entrer ». Cinq années seront nécessaires pour mener le projet à son terme.
A Toulouse, les halles de la Cartoucherie se refont une beauté
La parenthèse pandémique se referme. Le projet de halles gourmandes, avec pôle sportif et cinéma, prendra bonne tournure dès cet été, après signature d’une convention à la fin juin. 30 millions d’€ seront investis pour une ouverture prévue au printemps 2023. « Le collectif Cosmopolis, opérateur du projet des Halles de la Cartoucherie, doit racheter le bâtiment à Oppidea, la société d’économie mixte propriétaire et maître d’ouvrage de l’ensemble de l’écoquartier, pour le réhabiliter », explique Midi-Libre. Le financement sera assuré par la Sem, avec le soutien de la CDC (Caisse des dépôts et consignations), en partenariat avec les services de la Ville. Une rénovation complexe au regard de l’état des halles : « Le projet, atypique et original, de près de 14 000 m2, comportera halle gourmande, avec stands et espace de restauration, salle de spectacle, pôle sportif de loisirs, librairie, espace de coworking, cinéma et salle de spectacle, au cœur de l’écoquartier en construction à proximité du Zénith et de l’hôpital Purpan ». Malgré la crise sanitaire, les concepteurs du projet ont tenu le cap : celui de proposer « une halle gourmande de 3 000 m2 , avec 1 500 places assises et entre une vingtaine et une trentaine de stands confiés à des restaurateurs locaux privilégiant les filières courtes de l’alimentaire », assure Midi-Libre.
Bas carbone, Lille se met en ordre de marche
Dans son édition du 21 juin, Cadre de ville propose un article sur la démarche bas carbone de Lille. « La Ville s’est associée à une centaine de partenaires pour imposer 150 nouvelles exigences à tous nouveaux projets de construction ou de rénovation, pour lutter contre le réchauffement climatique. Une démarche qui demain pourrait s’étendre à la métropole ». Le « Pacte Lille Bas Carbone » a été signé le 18 juin dernier. Il s’impose immédiatement à tous les partenaires : architectes, promoteurs, bureaux d’études, bailleurs, entreprises de construction… Il comporte « 150 mesures [Ndlr, applicables] à tous projets résidentiels et tertiaires, publics et privés, d’aménagement, de construction et de rénovation », poursuit Cadre de ville. La réduction de l’impact du bâtiment sur le climat, l’environnement et la santé a motivé cette mobilisation exceptionnelle, dont la réussite a reposé sur la démarche collaborative voulue par la mairie lilloise. Une dizaine d’ateliers ont été lancés depuis 2019, une centaine de partenaires dont 3 aménageurs (SPL Euralille, Soreli, La Fabrique des Quartiers), 15 bailleurs (Adoma, Maisons et cités, Vilogia …), 25 architectes (Saison Menu, De Alzua+, Balu …), 36 promoteurs (Projectim, 3F Notre Logis, Vinci Immobilier …) se sont engagés résolument dans la démarche. Plusieurs grands principes jalonnent le document : le zéro artificialisation nette, la primeur de la rénovation, la poursuite de la construction de logements et la recherche de la mixité fonctionnelle avec du logement, de l’emploi et des loisirs. « Chaque quartier doit être une petite ville, productive et innovante en matière d’économie et d’emploi », insiste Martine Aubry, la maire de Lille.
La RIVP veut optimiser 9 000 m2 de parkings inutilisés en sous-sol
« Comment optimiser 9 000 m2 inutilisés et améliorer l’exploitation d’une partie de 10 000 places de parkings vacantes du parc de la Régie immobilière de la Ville de Paris (RIVP), telle est la mission de l’agence Paris & Co en charge de faire la pré-sélection des projets et la sélection finale en fin 2021. Il faudra « imaginer de nouveaux usages en cohérence avec les mutations urbaines et écologiques », indique la RIVP, le 23 juin 2021, sur le site News Tank Cities. Une réponse à la vacance des parkings due à la réduction de la possession de véhicules particuliers chez les locataires. Cet appel à candidatures est programmé pour septembre 2021 à destination de groupements ou porteurs de projet. Ils auront à proposer des « solutions innovantes » sur des thématiques en cours de définition. La RIVP compte 35 000 places parkings disponibles à Paris dans un parc de 62 000 logements sociaux et intermédiaires. « Depuis 3 ans, elle teste des alternatives comme le stationnement temporaire et la transformation de places en local à vélo sécurisé afin de privilégier les mobilités douces. La problématique de la vacance des parkings est identifiée par l’Urban Lab, plateforme d’innovation urbaine de Paris & Co, qui accompagne depuis 2014 les acteurs économiques proposant des solutions pour transformer ces espaces », indique la Régie à News Tank Cities.