Le jeudi 30 août, la carrière de Wellington à Arras avait été complètement privatisée pour recevoir des visiteurs d’exception. Pour rappel : la carrière Wellington est un lieu de mémoire de la Première guerre mondiale, situé à Arras, dans le Pas-de-Calais. Ce réseau de galeries souterraines long de 19 kilomètres a permis aux soldats alliés de déjouer la vigilance des lignes allemandes en les faisant passer par le sous-sol. Il y a 14 ans, la Spl Office de tourisme, des loisirs et des congrès Arras Pays d’Artois avait décidé d’en faire un mémorial de la bataille d’Arras, portant aussi l’ambition d’en faire un centre d’interprétation expérientiel, pédagogique et international au cœur des Hauts-de-France (726 000 visiteurs accueillis depuis 2008). Le 11 novembre 2021, après une métamorphose complète du lieu dans un temps record de 3 mois, le mémorial a fait un grand bond en avant dans son désir de devenir le hub du tourisme de mémoire dans la région. Vous pouvez retrouver l’article que nous avons consacré au sujet en cliquant ici.
L’émotion d’un joueur All Black
L’aménagement de cette carrière a permis d’augmenter la notoriété de l’équipement, tant au niveau national qu’international, et de renforcer les liens entre la ville d’Arras et les pays du Commonwealth, particulièrement la Nouvelle-Zélande. Beaucoup de soldats néo-zélandais furent en effet impliqués dans les combats. Un des moments forts de cette visite par essence émouvante fut la découverte, par l’un des joueurs, Tamaiti Williams, de la participation de son grand-père aux combats. Il a immortalisé le moment sur Instagram, comme on peut le voir sur la photo, à côté de son coéquipier Ethan de Groot. Sans doute qu’il aura une pensée vendredi soir pour ce grand-père en foulant la pelouse du Stade de France. Quant à la ville d’Arras, à travers cette anecdote affective, elle est plus que jamais dans le cœur des Néo-Zélandais.
