Lieu atypique, ni musée, ni lieu culturel le Centre régional de la Méditerranée sera un espace ouvert à tous. Il est basé sur l'esplanade du J4 sur le port de Marseille, véritable porte d'entrée de la ville et devrait ouvrir ses portes en 2013. La maîtrise d'ouvrage déléguée est assurée par l'Aréa Provence-Alpes Côte d'Azur, opérateur de la Région qui en est actionnaire à 95 %. La construction du projet a démarré fin 2009 avec un achèvement des travaux prévus avant le 1er janvier 2013, « prêt pour accueillir des manifestations essentielles pour Marseille capitale européenne de la culture », note Louis Pesenti, le directeur général de l'Aréa. Conçu par l'architecte Stefano Boeri, le bâtiment évoque une installation portuaire. Les promeneurs pourront le parcourir librement, du second niveau sous-marin jusqu'au promenoir du troisième étage conduisant à un belvédère situé à l'extrémité du porte-à-faux.
Projet porté de longue date par la Région Provence Alpes Côte d'Azur, le CRM sera organisé en trois espaces de 2 000 mètres carrés : une partie sous marine, une aérienne, une intermédiaire, qui constituent respectivement un auditorium et un agora, un lieu d'expositions et un espace convivial.
Les programmes d'animation ne sont pas encore totalement arrêtés mais l'objectif est de créer un lieu d'accueil, un lieu populaire à vocation pédagogique et informative, de s'imposer, aux citoyens de la Région, aux touristes comme aux personnes passionnées par la vie méditerranéenne ou encore aux institutionnels et responsables économiques. « L'ambition du Centre est d'être une véritable passerelle entre les peuples et les cultures de la Méditerranée, de présenter l'actualité de la zone dans tout ce qu'elle a de positif, d'assurer une liaison permanente par écrans avec les grandes villes de la Méditerranée. C'est un concept que l'on a encore du mal à définir qui joue la complémentarité avec le futur Musée des Civilisations de l'Europe et de la Méditerranée (Mucem) situé à proximité. » Le projet d'un coût de 70 millions d'euros est financé à 100 % par la Région Provence Alpes Côte d'Azur.