Mercadis, le Min de Montpellier Agglomération, a lancé le 11 octobre la semaine du goût en invitant 5 000 professionnels acheteurs du Languedoc-Roussillon à venir découvrir les produits proposés sur le marché de gros. Près d'une centaine de grossistes et producteurs locaux ont présenté leurs fruits et légumes de saison tels que figues, pommes, raisins de table, haricots verts, navets de Pardailhans, noix, châtaignes, cèpes et girolles, mais aussi produits laitiers, confitures et vins du Languedoc-Roussillon. « La force de ce marché, qui n'est pas un marché de réexpédition, est de proposer une gamme très importante de produits frais de production locale complétée par les grossistes au meilleur prix », explique Olivier Lauro, directeur de la Somimon, société d'économie mixte qui gère le Min.
Face à la concurrence d'opérateurs internationaux, Mercadis a choisi de se distinguer en misant sur la production locale et sur la diversité de l'offre, les opérateurs de Mercadis apportant professionnalisme et disponibilité. « L'objectif est aussi de répondre à une demande croissante des consommateurs pour des produits frais, arrivés à maturité et ayant du goût », commente Olivier Lauro. C'est dans la même logique que le marché montpelliérain a participé cette année, en juin, à la Fraîch'Attitude, événement organisé par l'Interprofession de la filière des fruits et légumes frais avec le soutien du ministère de l'Alimentation, de l'Agriculture et de la Pêche. « Un partenariat a été créé à cette occasion avec les Chambres d'agriculture et des métiers, Sud de France et l'Association régionale de l'industrie agroalimentaire », précise Olivier Lauro. Les produits régionaux primés aux différents concours organisés par ces organismes ont alors été mis en avant dans le marché.
Cette stratégie en faveur de produits de qualité a également vu l'arrivée il y a quelques mois des deux premiers grossistes du Min spécialisés dans des produits Bio. « Nous voulons soutenir le développement de la production locale et de saison. Il nous faut donc adapter le Min, accueillir dans les meilleures conditions et offrir davantage de valeur ajoutée aux acteurs qui viennent de toute la région Languedoc-Roussillon, voire au-delà », commente Olivier Lauro.