« Planète Nausicaa » est le nouveau visage du Centre national de la mer. Il s'agit d'un dispositif multimédia interactif d'information et d'éducation sur la mer et le développement durable dont la première partie, l'« Océan mondial » a ouvert ses portes le 26 avril dernier. Aujourd'hui le parcours présente tous les écosystèmes marins du monde et parallèlement tous les types d'exploitation des océans par les hommes. Il s'agit de montrer que la détérioration d'une région maritime a des effets sur l'ensemble de la planète bleue, les cinq océans interconnectés qui couvrent 72 % de la Terre.
«Nous essayons une nouveauté tous les deux ans et une grosse transformation intervient tous les 7 ans, cette année, nous avons renouvelé plus de la moitié de ce qui existait en 1991 », explique Chantal Freté, responsable marketing de Nausicaa.
Le bassin californien met en avant le rôle de l'océan comme régulateur du climat planétaire. Sa réserve de lions de mer montre, quant à elle, jusqu'où l'on peut aller pour la préservation d'une espèce. Ces animaux, maintenus en captivité pour éviter leur extinction reprolifèrent aujourd'hui.
Parmi les nouveautés, la partie Manche et Mer du Nord met en avant tant le côté garde-manger que le côté esthétique. « Une bonne chose, car on ne soupçonne pas à quel point les mers du Nord sont riches », ajoute Chantal Freté, « en plus du discours éducatif, nous offrons également du spectaculaire, du ludique, du rêve ». La Méditerranée, et son écosystème singulier, est également présentée, puis c'est l'immersion dans le grand large océanique, avec une mise en scène multimédia autour des cétacés.
Nausicaa va véritablement au fond des choses, le tout dans une muséographie actuelle. Les nouveaux aménagements devraient êtres complétés sous peu par un plateau d'animation baptisé « La Mer en direct ». Un amphithéâtre de 180 places, qui permettra de créer des liens avec les visiteurs, par des interventions de spécialistes et de « citoyens de l'océan » du monde entier.