« Apprendre en s'amusant », c'est la devise du nouveau Vulcania. Après des débuts difficiles, la société d'économie mixte Volcans gestionnaire du parc de loisirs auvergnat a décidé de miser sur les activités ludiques pour éveiller les curiosités. Sans abandonner le contenu scientifique exceptionnel hérité des époux Krafft, la scénographie du parc a été entièrement revue au cours des deux dernières années pour mieux répondre aux attentes du public. Que se passerait-il si les volcans d'Auvergne se réveillaient ? À quoi ressemble l'intérieur d'un volcan ? Quelles sensations ressent-on lors d'une coulée de lave ou d'un tremblement de terre ? Le nouveau Vulcania propose une plongée dans le monde des volcans à travers neuf nouvelles attractions dynamiques.
Depuis le lancement des travaux en 2007, la fréquentation du parc à gagné 20 % par an pour dépasser les 300 000 visiteurs annuels fin 2008. Une clientèle composée à 80 % de familles et de fait, à 30 % de moins de 16 ans. « Les nouvelles attractions nous ont permis de renouer avec une clientèle familiale », se félicite Catherine Damesin, la directrice du parc.
Une belle reprise, alors que l'avenir de Vulcania était pour le moins incertain il y a à peine quatre ans. Après avoir connu une fréquentation exceptionnelle de plus de 600 000 visiteurs dès sa première année en 2002, le parc avait perdu 100 000 visiteurs par an jusqu'en 2006 poussant la Sem Volcans à renoncer à son exploitation faute de rentabilité. Objet de fortes attentes, le projet lancé par Valéry Giscard d'Estaing avait pâti d'une mauvaise réputation pour son contenu très scientifique et la mauvaise qualité des visites due à la trop forte fréquentation.
Fort de son attractivité retrouvée, Vulcania reprend aujourd'hui son rôle de moteur du tourisme en Auvergne. En effet, sur les 85 % des visiteurs du parc qui ne sont pas auvergnats, 40 % sont venus principalement pour Vulcania, et profitent souvent du voyage pour découvrir la région.