Aménageur, constructeur et gestionnaire de logements sociaux dans le Sud-Est Parisien, la Semise a une définition pour le moins extensive de la responsabilité sociale d'entreprise. Un engagement qui se matérialise dès les années 70 par l'introduction de toitures plantées sur ses bâtiments, alors même que l'écologie en est à ses balbutiements. Cette préoccupation environnementale mais également sociale, de par la recherche du confort du locataire et la réduction de ses charges, va peu à peu s'imposer comme la colonne vertébrale de l'action de l'entreprise, ce qui lui vaut cette année une distinction par le label européen Discerno.
L'ensemble de ses nouvelles constructions seront labellisées « bâtiment basse consommation » et la Sem met tout en œuvre pour généraliser la démarche « haute qualité environnementale ». Modulables et adaptables, ses logements sont pensés pour que leurs occupants se les approprient, de même que les espaces communs se veulent créateurs de lien social. Dans leur gestion quotidienne, les gestes écologiques sont la norme, depuis l'installation d'ampoules à basse consommation à l'utilisation de produits de jardinage respectueux de l'environnement. « Depuis les débuts, nous avons souhaité dépasser le cadre légal pour prendre des actions destinées à améliorer le cadre de vie des locataires et le cadre de travail de nos salariés », explique le directeur général de la Semise Pierre-Jean Boyer.
Au-delà de ses actions propres, la Semise pérennise et élargit cette démarche auprès de ses employés locataires et partenaires. La société se démarque ainsi par des actions originales, comme la création de jardins partagés ou à terme la collecte automatisée des déchets recyclables, visant à favoriser l'appropriation et l'invention par ses locataires de gestes vertueux. Qu'il s'agisse des opérations d'aménagement, de construction ou de la gestion quotidienne, la Semise crée systématiquement des espaces de concertation pour évaluer les besoins réels des habitants. Enfin, partenaires et collaborateurs sont sensibilisés aux bonnes pratiques issues des réflexions menées par la Sem. C'est ainsi qu'elle a récemment ouvert un dialogue avec onze entreprises pour les amener à mieux prendre en compte les problématiques de développement durable en vue d'une certification Iso 14001. « Plutôt que d'imposer nos exigences, on préfère faire participer, accompagner et entraîner », justifie Pierre-Jean Boyer.
