C'est un espace naturel hors du commun à seulement 15 minutes de Lyon. Ses 2 200 hectares de nature préservée, qui offrent plus de 40 activités sportives et de loisirs et 8 circuits pédestres et VTT, vont s'enrichir d'un nouveau site phare : la Sem chargée de la gestion et de l'animation du Grand Parc Miribel Jonage, la Segapal, y prépare l'ouverture en 2012 d'un centre pédagogique unique en France consacré à l'eau et à la nature. Ce nouveau lieu s'intégrera dans une politique de développement durable mise en place au cours des dernières années par la Saem. Objectif : faire du parc un outil performant aussi bien pour la gestion de l'eau (alimentation et protection contre les crues), que pour la protection et la valorisation de la faune et de la flore, l'accès aux loisirs et à l'environnement des populations de l'agglomération, le développement « d'un accès à la culture pour tous », ou encore « le maintien d'une activité agricole tenant compte de la sensibilité du milieu ».
Soucieux de prendre en compte les attentes et remarques de ses partenaires, le Grand Parc a réuni en décembre dernier – via le Symalim, syndicat propriétaire – toutes les associations concernées par le futur Centre eau et nature des Allivoz. Un comité scientifique travaille actuellement avec l'Éducation nationale pour la réalisation de livrets pédagogiques, sur des thèmes comme l'alimentation ou les biotopes, que les enseignants pourront utiliser en fonction de leurs projets. Un nouveau sentier d'interprétation sera également créé.
Le jardin écopédagogique des Allivoz s'est déjà distingué comme site pilote dans l'éducation à l'environnement vers un développement durable, avec en 2009 plus de 2 000 scolaires qui ont bénéficiés sur place d'actions éducatives. Des délégations internationales, venues de pays comme le Canada et la Corée du Sud en 2009, n'hésitent pas à venir le découvrir régulièrement.
Le jardin des biotopes (ancien jardin d'acclimatation conçu à l'origine pour accueillir des reptiles) fait depuis 2006, l'objet d'études et d'actions conduites par l'ethnobotaniste Stéphane Crozat du CRBA (Centre de ressources de botanique appliquée), l'herpétologue Antoine Cadi et l'association « Arthropologia ». Restauré d'ici à fin 2010, il fera partie intégrante du futur centre, véritable outil pédagogique de 3 000 m2 autour de la découverte de 24 biotopes. Ce site d'exception s'ouvrira enfin au public à l'issue de ces travaux d'aménagement.