Après plusieurs années d'études, de concertations et d'évolutions, le programme de réaménagement touristique été-hiver du Ballon d'Alsace a été finalisé et les travaux ont été lancés en 2009. Le projet a pour objectif de restructurer et de moderniser le domaine de ski alpin, de conforter celui de ski de fond et de développer les activités estivales en respectant ce site classé depuis 1982, situé dans la partie Sud de la chaîne des Vosges. Le Syndicat mixte interdépartemental du Ballon d'Alsace (SMIBA), qui a pour mission l'aménagement et le développement des activités touristiques locales, a confié à la Semha le rôle de chef d'orchestre de cette opération de haut niveau dans une zone naturelle exceptionnelle.
« Proche des centres urbains de Belfort/Montbéliard, de Mulhouse et d'Epinal, le Ballon d'Alsace joue le rôle de poumon vert en été et de stade de neige en hiver pour une population qui, pour les seuls départements du Haut-Rhin, du Territoire de Belfort, de la Haute-Saône et des Vosges, est de 1,3 million d'habitants environ », commente Myriam Isnard, chargée d'opération pour la Semha, Société d'économie mixte de Haute Alsace dont l'actionnaire majoritaire est le Conseil général du Haut-Rhin. Le classement du site, comme le contexte réglementaire lié à un découpage administratif complexe, a nécessité un travail de préparation délicat. « Il était impératif de concilier l'accès d'un public en grand nombre, estimé entre 700 000 et 900 000 visiteurs par an, et la qualité de l'environnement tout en équilibrant l'aménagement et la qualité paysagère et environnementale », explique Myriam Isnard.
Les objectifs du schéma d'aménagement sont ambitieux. Le Ballon d'Alsace doit demeurer une station de ski alpin et nordique de proximité destinée à un public familial, de débutants (scolaires) et aux clubs sportifs locaux. Ses installations doivent être regroupées, modernisées et améliorées, les activités estivales développées et l'accueil et les services améliorés.
Les travaux devraient s'étaler jusqu'à fin 2013 pour un coût global estimé à 12,2 millions d'euros. La moitié du financement est apportée par les Conseils généraux du Haut-Rhin et du Territoire de Belfort.