Du 7 au 18 décembre, les dirigeant du monde entier se réunissent à Copenhague en vue de trouver un nouvel accord sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre pour succéder au protocole de Kyoto. Si le chemin est encore long pour arriver à enrayer le phénomène du réchauffement climatique, partout, des solutions émergent pour réduire l’impact des activités humaines. De par la multiplicité de leurs domaines d’intervention, les Sem sont au cœur de ce grand mouvement pour une société moins consommatrice, moins polluante. Ainsi, il n’est plus un projet d’aménagement qui n’intègre les enjeux du développement durable. Cet engagement, qui s’est traduit en premier lieu par la place croissante donnée à l’éco-construction et à l’intégration d’énergies renouvelables au bâti, s’étend aujourd’hui à une démarche plus globale, prenant en compte l’ensemble des étapes de la vie d’un projet. Aux efforts destinés à réduire l’impact écologique des chantiers se sont ainsi ajoutées les actions de dépollution des sols permettant la reconversion de friches industrielles, les réflexions sur les transports ont abouti au retour à une plus grande mixité des quartiers, les parcs urbains sont devenus des espaces naturels dédiés à la préservation de l’environnement.Face à cette évolution, les Sem délégataires de services publics mettent les bouchées doubles pour s’adapter à la ville durable de demain. Pendant que les sociétés chargées de la collecte sélective et du recyclage des déchets se développent à une vitesse fulgurante pour répondre aux nouvelles exigences, les gestionnaires de réseaux de transports en commun multiplient les projets. Nouvelles lignes de tramway et bus en site propre viennent s’ajouter aux vélos, voiturettes en libre-service et autres services de covoiturage pour proposer une alternative crédible à la voiture individuelle. Très concernés, les opérateurs de réseaux de chaleur urbaine se tournent quant à eux vers la cogénération, et depuis peu la biomasse, pour optimiser leurs consommations énergétiques et diversifier leurs approvisionnements.De l’autre côté du rideau, les centres de recherche et développement, parmi lesquels plusieurs Sem, inventent quant à eux les technologies vertes de demain, depuis les biocarburants jusqu’aux matériaux de construction, en passant par les véhicules propres, les transports en commun, ou encore les logiciels de planification des déplacements.Enfin, même les gestionnaires d’équipements spécialisés s’y mettent. Dans les ports de plaisance, les Sem développent le tri des déchets et la récupération des eaux noires. Les opérateurs de remontées mécaniques misent quant à eux sur la réduction de l’impact paysager de leurs activités et la maîtrise des consommations.
France entière
Sommet de Copenhague : Les Sem, opérateurs de la France durable de demain
Alors que les dirigeant politiques du monde entier se réunissent à Copenhague pour trouver un accord sur l’après-Kyoto, retour sur l’engagement quotidien des Sem pour construire une France plus durable. Aménagement durable, transports propres, chaleur urbaine renouvelable, recyclage des déchets, chacun y va de ses compétences.
Les Trophées des Epl
Le jury des Trophées des Epl 2024 a dévoilé les résultats du concours au Congrès des Epl