A Metz, Philippe Stark prend part au projet d'aménagement de la ZAC de l'Amphithéâtre. Séduit par le renouveau annoncé de la ville, le designer a conçu un hôtel qui prendra place au cœur du site. Présenté en février dernier, cet hôtel, qui devrait être livré en 2018, participe de la volonté de diversification des programmes immobiliers de l'opération d'aménagement qui représentent au total 300.000 m² de surface de plancher. Après la livraison du Centre Pompidou-Metz en 2010, une deuxième phase d'aménagement prévoit la création d'un centre des congrès, de logements diversifiés, d'un centre commercial de 37.000 m² baptisé Muse et d'un complexe cinématographique.
La gestion de l'ensemble de l'opération est assurée depuis 2004 par la Société publique locale Saremm (Société d'aménagement et de rénovation de Metz Métropole). « Ce projet s'inscrit dans la volonté de développer une forte mixité fonctionnelle dans un quartier moderne et dense, avec des logements un pôle culturel et des espaces d'activités et de loisirs », précise Hassen Bouflim, directeur de la Spl. Il s'agit notamment de répondre aux besoins en matière d'hôtellerie suscités par la création de grands équipements comme le centre Pompidou et le futur centre des congrès.
Une villa perchée sur une tour de verre
Situé à proximité de ces deux équipements mais également du futur centre commercial Muse, l'hôtel 4 étoiles imaginé par Philippe Stark sera composé d'une centaine de chambres sur 5 000 m2. Il prendra la forme d'une villa aux tourelles néogothiques perchée sur une tour en verre de 38 mètres de hauteur. La demande de permis de construire devrait être déposée d'ici la fin de l'année et les travaux pourraient débuter dès la mi-2016. L'entreprise mosellane Demathieu Bard en assurera la construction. L'exploitation de l'édifice reviendra au groupe hôtelier Maranatha. L'ensemble nécessitera un investissement de 22 millions d'euros. « Ce projet d'hôtel donne un nouvel élan à l'aménagement de la ZAC de l'Amphithéâtre. Il ouvre de nouvelles perspectives au secteur du tourisme, notamment d'affaires », conclut Hassen Bouflim.
Elsa Bellanger /Naja