Salon dédié à l'eau, les Thermalies se veulent depuis plus de trois décennies « un révélateur des tendances en matière de santé et de bien-être ». Durant 4 jours, près de 300 exposants vont cette année encore proposer aux visiteurs un panorama de la thalassothérapie, du thermalisme, de la balnéothérapie et du spa. Des Entreprises publiques locales se sont imposées sur ce marché lié à un bien universel, l'eau. Parmi elles : la Spl d'exploitation des thermes (Spleth) qui gère depuis janvier 2012 les installations thermales de Balaruc-les-Bains, considérée comme la deuxième station thermale française. Dans un secteur très concurrentiel, l'Epl a su innover pour compter parmi les opérateurs incontournables de l'hexagone. Au salon, elle mettra en avant le tout nouvel établissement thermal de la commune qui sera inauguré en 2014, mais aussi le centre bien-être O'Balia qui a ouvert en 2010. Sans oublier Thermaliv, la gamme de produits cosmétiques à l'eau thermale de Balaruc, développée également depuis 2010, et dont la commercialisation en ligne a été lancée en novembre dernier (www.thermaliv.fr).
Huit pavillons thématiques
Aux Thermalies, l'eau sera présente sous toutes ses formes, de l'eau de mer, à l'eau de source, en passant par l'eau minérale, l'eau qui soigne ou qui se boit… Ses bienfaits seront déclinés dans 8 pavillons thématiques dont « Évasion Spa », un pavillon exclusif dédié à l'univers du luxe, où se distingue par exemple le spa de l'Hôtel du Palais à Biarritz (établissement 5 étoiles géré par la Sem Socomix). Son Imperial Resort & Spa offre un site de 3 000 m² avec piscine chauffée, centre de massage et mise en beauté Guerlain, Institut du Cheveu, et espace Fitness.
Autres pavillons clés du salon Thermalies : « Thalasso France » avec « les plus belles destinations thalasso » de l'hexagone, ou encore « Sources thermales » qui propose des cures aux vertus thérapeutiques. On retrouve dans cette dernière la plus forte délégation, avec des Epl comme les thermes de Balaruc-les-Bains, mais aussi les ceux de Vittel (gérés par la Société d'économie mixte d'exploitation des thermes de Vittel), ou encore ceux de Bagnères-de-Bigorre, gérés par une Sem qui s'est engagée depuis plus d'un an dans une démarche de modernisation et de promotion de la médecine thermale.
Autre exemple : Châtel-Guyon (Puy-de-Dôme), qui a rejoint l'an dernier le réseau européen des villes thermales historiques (possédant un patrimoine architectural emblématique). C'est la Sem Châtel Développement qui a repris en 2011 la gestion des thermes, et travaille depuis à l'amélioration de l'offre pour en faire un site local phare. Dans la même dynamique, les sources thermales d'Evaux-les-Bains (Creuse) seront également à l'honneur. La station thermale du Limousin, gérée par une Sem, a rajeuni son image depuis 2011 en mettant en avant sa spécialisation en rhumatologie et phlébologie, mais aussi des séjours bien-être et son Grand Hôtel (2*) au charme romantique, intégré au complexe thermal.