Débutant par un « happening » original laissant des participants interloqués, les intervenants ont misé sur un jeu de rôle destiné à interpeller leur auditoire face à une situation catastrophe. Le « happening » ayant donné lieu à une situation dégradée ponctuelle, les participants furent amenés à réagir suite au stress généré et interagir via une application. L’identification des causes de cette situation dégradée a abouti à poser la distinction entre RPS (risques psycho-sociaux ) et QVT (qualité de vie au travail).
Au regard d’un objectif commun qui est celui de l’amélioration de la santé des collaborateurs au travail, l’exposé d’Yvon Gay, directeur associé du Cabinet Sémaphores, donne un élément de réponse à la distinction entre RPS et QVT. Le premier, obligation légale et obligation de résultats, a une connotation défensive et de coût. Le second, véritable démarche volontaire, a une connotation offensive et d’investissement sur le long terme.
L’intérêt d’une démarche QTV
Pris comme un investissement, Cyril Godot, directeur du pôle administration générale et territoriale du Département de la Haute-Vienne, présente une étude, menée par la Mutuelle Nationale Territoriale (MNT), montrant l’intérêt pour toutes les structures (petites ou grandes) d’entamer une démarche QVT.
Qu’il s’agisse d’une démarche systémique ou plus modeste, les résultats sur les bonnes pratiques ou encore les indicateurs de performance qualitatifs ou quantitatifs sont observables.
Comme exemple d’une démarche structurée, systémique et participative, Aurélien Charpille, directeur général de la Spl Brive Tourisme Agglomération, évoque l’impact sur la performance globale de sa structure et le travail qui reste à déployer afin de rendre cette performance durable, pérenne. Sur cette exigence du long terme, Glawdys Gillot, directrice des ressources humaines de la Ville de Poissy, nous assure que la démarche, déployée il y a 4 ans déjà, a permis, sans aucun doute, de mieux appréhender les différents confinements liés à la crise sanitaire, puis de mieux apprivoiser le retour progressif à une activité « normale ». Elle est convaincue de l’impact de la qualité de vie au travail, comme enjeu de mobilisation et de recrutement/fidélisation des collaborateurs (marque employeur).
La question de la QVT interroge trois axes :
- Quelle organisation de travail ?
- Comment insuffler un climat de confiance propice à la création de liens (et par voie de conséquence, création de valeur(s)) ?
- Quel est le sens du projet global ?
Dans un contexte de transformation et d’incertitude économique, il ne fait aucun doute que les Epl, véritables entreprises à missions, travaillent à « donner du sens » et à « comment faire mieux ». Certaines ont opté pour une approche via la RSE dans le cadre de leur projet stratégique. On remarquera que le S, faisant écho à la dimension sociétale, renverra à œuvrer sur la QVT.
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